« Les conditions requisespour l’enseignement général ne sont pas encore assurées », a déclaré leministre de l’Éducation et de la Formation, Pham Vu Luân, lors d’uneréunion du Comité permanent de l’Assemblée nationale (AN) consacrée à lagarantie de la qualité des programmes et manuels scolaires, tenue à lami-août à Hanoi.
Dans son rapport, le ministre PhamVu Luân a indiqué que ces dernières années, le Parti, l’État et lepeuple avaient porté une attention particulière à l’éducation, notammentl’enseignement général.
Les investissements de l’État et de lapopulation dans ce secteur croissent de plus en plus, mais en raison del’ampleur que représente l’enseignement général qui continue de sedévelopper rapidement alors que le PIB du pays demeure modeste, lesdépenses pour l’éducation, et plus particulièrement pour l’enseignementgénéral, restent limitées, en représentant 20% des dépenses de l’État.
Cesdix dernières années, le pays compte environ 250 écoles générales deplus chaque année. Bien que la qualité de l’enseignement général se soitaméliorée, notamment dans les zones reculées ou en situation difficile,de manière générale, les conditions requises ne sont pas encoreréunies, selon le ministre.
Pham Vu Luân a également rappelé quede nombreuses salles de classes ne sont pas encore construites en dur.Plusieurs localités en manquent, les élèves devant suivre les cours dansdes maisons communales, des pagodes ou des maisons rudimentaires, enparticulier dans les zones éloignées et reculées du pays. Par ailleurs,les maisons de service pour les enseignants sont insuffisantes, ce quin’améliore pas leurs conditions de vie.
Enfin, selon laréglementation, la répartition des dépenses au sein des écoles généralesest de 80/20 : 80% de leur budget étant affecté au paiement dutraitement des enseignants, et 20% au fonctionnement de l’école. Mais,en réalité, plusieurs établissements scolaires doivent consacrer 95% deleur budget au seul premier poste, de sorte qu’elles n’ont plusgrand-chose pour leur fonctionnement. – VNA
Les pêcheurs engagés pour lever le « carton jaune » de la pêche INN
Ces dernières années, dans la ville de Huê, les pêcheurs sont devenus de véritables « gardiens de la mer », en respectant strictement les règles contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Grâce à une coordination étroite avec les gardes-frontières et les autorités locales, chaque navire est suivi et ses données sont vérifiées, contribuant ainsi à la transparence du secteur et aux efforts visant à lever l’avertissement de l’Union européenne (UE).