L'amélioration des conditions en matière d'eau potable et d'hygiène environnementale contribueront remarquablement à réduire la mortalité et les maladies infantiles, mais aussi à résoudre le problème de l'inégalité des sexes dans les pays.

C'est ce qu'a recommandé jeudi le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) au Vietnam en l'honneur de la Journée mondiale de l'eau (22 mars). L'UNICEF a rappelé aux gouvernements, aux organisations sociales et aux populations l'effet du manque d'eau potable et d'une mauvaise hygiène sur la mortalité infantile.

Selon Mme Lotta Sylwander, représentante de l'UNICEF au Vietnam, le monde recense près de 2.000 enfants de moins de cinq ans affectés par une diarrhée, dont 1.800 cas liés à l'eau et à l'hygiène environnementale. En diminuant les cas de diarrhée, la mortalité infantile et le nombre d'enfants de petite taille diminueront. Il s'agit d'un problème urgent, car la malnutrition et le retard de croissance peuvent influencer le développement physique et mental de l'enfant.

Selon les statistiques de l'UNICEF, le nombre de décès chez les enfants de moins de cinq ans en Inde, au Nigeria, au Congo, au Pakistan et en Chine représente la moitié du total. La mort de près de 90% des enfants est attribuée à des diarrhées directement liées à la pollution des cours d'eau et à une mauvaise hygiène. -AVI