D'ici 2015, le Vietnam recensera 150 sociétés d'export de riz entretenant d'étroites relations avec les grandes zones rizicoles du pays, selon le ministère de l'Industrie et du Commerce.

Cette information a été annoncée lors d'une conférence sur l'exportation de riz et la gestion de ses exportateurs, mardi à Hô Chi Minh-Ville.

Selon M. Phan Van Chinh, directeur du Département d'import-export du ministère de l'Industrie et du Commerce, les exportateurs doivent répondre à trois conditions principales afin de recevoir la licence d'export de riz : des entrepôts, une usine de décorticage de riz dans une des localités clés de production, et des propres zones de matières premières ou des contrats de coopération avec les riziculteurs.

Ils doivent également satisfaire à des exigences de volume de leurs exportations, de matières premières ainsi que de relations avec les agriculteurs afin de maintenir leur licence d'exportation.

Selon le vice-ministre de l'Industrie et du Commerce Tran Tuan Anh, l'augmentation de l'offre sur le marché mondial et l'arrivée de nombreux nouveaux producteurs affectent les exportations vietnamiennes. Le marché mondial, a-t-il souligné, devrait connaître maintes difficultés dans les temps à venir, notamment avec des stocks élevés de riz chez les exportateurs mondiaux.

Devant cette situation, les exportateurs vietnamiens doivent évaluer soigneusement la demande sur le marché afin de prendre des mesures appropriées, a-t-il suggéré.

Lors de cette conférence, les dirigeants du ministère de l'Industrie et du Commerce ont également présenté plusieurs mesures afin de mieux gérer l'export de riz, dont le renforcement des relations entre producteurs et exportateurs, de la collaboration avec les programmes nationaux de promotion du commerce, et de la recherche de nouveaux débouchés. -VNA