Le Vietnam révise sa stratégie de gestion des déchets solide

Le Vietnam révise sa stratégie de gestion desLa gestion des déchets solides est un des problèmes environnementaux majeurs auquel font actuellement face les cités urbaines du Vietnam. déchets solide
Hanoi (VNA) - La gestion des déchets solides est un des problèmes environnementaux majeurs auquel font actuellement face les cités urbaines du Vietnam. Si ce problème persiste, des impacts néfastes se feront ressentir tant sur la santé humaine que sur le développement économique du pays.
Le Vietnam révise sa stratégie de gestion des déchets solide ảnh 1Le traitement des déchets solides pour la production d’énergie ou le recyclage demeure modeste. Photo : VNA

Le Vietnam a récemment procédé à la révision de sa Stratégie nationale de gestion des déchets solides jusqu’en 2025 et à l’horizon  2050. La nouvelle stratégie a pour objectif de collecter, transporter et traiter 100% des déchets solides nocifs générés par les activités de production, les services, les établissements médicaux et les villages de métiers, et 85% de ceux rejetés par les foyers.

Leur contrôle sera aussi resserré, des sources de rejet à la collecte et au traitement.

Encourager le recyclage

Les producteurs d’équipements électroniques seront tenus de mettre en place des points de collecte des produits inutilisés et les consommateurs seront responsables d’y amener leurs déchets.
                                

La priorité sera donnée au développement de décharges de grande échelle utilisant des technologies modernes, ainsi que d’établissements de traitement des déchets nocifs. Le traitement sous forme d’enfouissement ou d’incinération sera réduit, et le recyclage encouragé.

La stratégie vise également à remplacer les sacs plastiques utilisés par les centres commerciaux par des sacs écologiques.
Le Vietnam révise sa stratégie de gestion des déchets solide ảnh 2Dans une usine de traitement d'ordures à Hanoï. Photo : VNA

Un autre objectif est de collecter et traiter 80% des déchets solides en zone  rurale.

En outre, les déchets solides dangereux devront être gérés et contrôlés étroitement aux maillons de la collecte, du transport et du traitement. Tous les secteurs socio-économiques seront encouragés à investir dans la prise en charge des déchets en accordant la priorité à l’utilisation de technologies avancées et respectueuses de l’environnement.

Des plans seront mis en œuvre pour le tri des déchets à la source, tandis que les décharges seront améliorées pour s’assurer qu’elles ne polluent plus l’environnement.

Selon le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement, le volume de déchets solides du Vietnam est monté en flèche ces dernières années, pour atteindre le chiffre de 12,8 millions de tonnes par an dont 6,9 millions provenant des zones urbaines.
 
Réduction du volume de déchets brûlés

Actuellement, le pays compte environ 795 cités urbaines réunissant plus de 35,7% de la population nationale. Le volume journalier de déchets - notamment déchets solides - y est estimé à environ 38.000 tonnes. Cela génère de graves problèmes de pollution.

Au Vietnam, la plupart des déchets solides sont enfouis sous terre, brûlés ou transformés en engrais "biologiques". Ces méthodes de traitement entraînent un gaspillage de terre, une pollution de l’eau, de l’air et des sols. De plus, le recyclage est quasi inexistant.

Pour changer cette situation, parallèlement aux activités de sensibilisation des habitants comme des entreprises, il conviendra d’intensifier les investissements dans les technologies de traitement en vue d’une réduction du volume de déchets brûlés ou enfouis, d’une augmentation de celui de déchets recyclés. Sans oublier de prendre des sanctions plus sévères contre les pollueurs.

L’année dernière, le taux de collecte et de traitement des déchets urbains a atteint 85%, en hausse de 0,5 points par rapport à 2016.

Le traitement des déchets solides est l’un des programmes prioritaires de la Stratégie nationale de protection de l’environnement. La collecte, l’acheminement, le traitement et la destruction des détritus demeurent un problème complexe pour les services concernés. Selon cette stratégie, d’ici à 2020, il faudra développer des technologies de traitement afin de limiter le recours à l’enfouissement et à l’incinération. – CVN/VNA

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