Le Vietnam mettra fin à ses exportations informelles vers la Chine dès 2030

À partir du 1er janvier 2029, les citoyens vietnamiens engagés dans des échanges transfrontaliers, qu’il s’agisse d’achat, de vente ou d’échange de marchandises, devront accomplir en personne les procédures d’import-export.

Au poste-frontière international de Kim Thành, dans la province de Lào Cai. Photo: VNA
Au poste-frontière international de Kim Thành, dans la province de Lào Cai. Photo: VNA

Hanoi (VNA) – À partir du 1er janvier 2029, les citoyens vietnamiens engagés dans des échanges transfrontaliers, qu’il s’agisse d’achat, de vente ou d’échange de marchandises, devront accomplir en personne les procédures d’import-export.

De plus, à compter du 1er janvier 2030, les marchandises ne seront traitées pour les procédures d’import-export qu’à des points spécifiques tels que postes-frontières internationaux, postes-frontières principaux (postes-frontières bilatéraux), postes-frontières supplémentaires, itinéraires de dédouanement et itinéraires désignés pour le transport des marchandises aux postes-frontières internationaux.

Cela signifie que les entreprises vietnamiennes cesseront leurs exportations hors quotas officiels vers le marché chinois à partir du 1er janvier 2030.

Ces changements font suite au décret n°122, qui modifie et complète certaines dispositions du décret n°14 de 2018 détaillant les activités commerciales transfrontalières.

En vertu du nouveau décret, en 2029, le ministère des Finances fera rapport au gouvernement pour examen et décision sur l’ajustement du nombre d’abattements exonérés d’impôt et du montant exonéré d’impôt pour les marchandises importées dans le cadre du commerce transfrontalier par les résidents frontaliers.

Cette réglementation s’appliquera également au passage des frontières où les procédures administratives d’ouverture ou de modernisation des portes ont été accomplies, ainsi qu’à celles régies par les lois en vigueur et les accords bilatéraux qui permettent le commerce extérieur.

Le décret n°122 modifie et complète également la clause 2, article 4 du décret n°14 de 2018, qui régit les méthodes de paiement dans les activités commerciales frontalières.

Trois modes de paiement sont toujours autorisés: via les banques, paiements compensatoires entre les biens et services exportés et importés (le solde étant réglé par les banques) et paiements en espèces. Cependant, en vertu de la nouvelle réglementation, les paiements en espèces ne sont applicables qu’à l’achat, à la vente ou à l’échange de marchandises par les résidents frontaliers.

En vertu de la nouvelle réglementation, les marchandises échangées à travers la frontière par les entreprises et les résidents frontaliers doivent répondre aux normes, aux exigences de qualité, aux réglementations en matière de traçabilité et à d’autres conditions stipulées par les lois du pays importateur.

Selon le Département général des douanes, ces neuf derniers mois, le commerce vietnamo-chinois a atteint 148,6 milliards de dollars, dont 43,6 milliards de dollars d’exportations vietnamiennes, en hausse de 1% en un an, et le reste pour les importations (+32,5%), soit un déficit commercial de 61,4 milliards de dollars en faveur de la Chine, en hausse de 70,1%.

Le total des échanges commerciaux via les portes frontalières l’année dernière a atteint 42,7 milliards de dollars, soit une augmentation de 63,9%, principalement caoutchouc et produits dérivés, produits agricoles (manioc et amidon, riz, sucre, fruits, bois), produits aquatiques, machines-outils, électricité, engrais, charbon… - CPV/VNA

source

Voir plus