
L’enjeu est detaille d’autant plus que l’Asie du Sud-Est est devenue un point chaud de lapollution plastique, avec son urbanisation rapide, la montée de la classemoyenne et des infrastructures inappropriées pour la gestion des déchets.
Une étudepubliée par le Forum économique mondial (WEF) en 2021 montre que parmi les 10pays qui rejettent le plus de plastique dans l’océan figurent cinq pays dans larégion de l’ASEAN.
Il s’agit aussides pays qui connaissaient une demande croissante de produits de consommationmais manquaient d’infrastructures pour gérer les déchets, en particulier pourfaire face à l’augmentation des sacs en plastique.
Selon le Foruméconomique mondial (WEF), on estime qu’en moyenne, le monde génère environ 400millions de déchets plastiques chaque année, et il y a actuellement entre 75 et199 millions de tonnes de plastique dans nos océans.
Sans action, laquantité de déchets entrant dans l’océan pourrait tripler, voire plus, au coursdes deux prochaines décennies, a-t-il averti.
Selon l’agencede presse russe, face aux problèmessusmentionnés, les pays de l’Asie du Sud-Est ont mis en place des plans d’actionet établi des feuilles de route pour la construction d’économies circulairesqui donnent la priorité aux politiques liées aux plastiques.
Au Vietnam, la Loi sur la protection de l’environnement de 2020 estofficiellement entrée en vigueur le 1er janvier 2022 avec l’ajout deréglementations sur la réduction, la réutilisation, le recyclage et letraitement des déchets plastiques, la limitation de l’utilisation de produitsen plastique à usage unique et de sacs en plastique.
En plus detransformer la forme d’utilisation du plastique, de nombreuses inventionsrelevant du modèle d’économie circulaire visant à concevoir des produits negénérant pas de déchets ou pouvant être réutilisés et recyclés ont étéappliquées par le Vietnam, a-t-elle fait savoir.
Dans son Plan d’actionnational pour la gestion des déchets plastiques marins d’ici 2030, le Vietnamvise à réduire les déchets plastiques marins de 50% d’ici 2025 et de 75% àl’horizon 2030.
Plusieursmesures ont été prévues, telles que l’interdiction imminente de produire et d’importerdes sacs en plastique à usage domestique d’ici 2026 et la plupart des produitsen plastique à usage unique d’ici 2031. – VNA