New York (VNA) - La protection de l'environnement dans les conflits armés est un besoin crucial et une responsabilité commune de la communauté internationale, a affirmé l'ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la mission permanente du Vietnam auprès des Nations Unies (ONU).
L’ambassadeur Dang Dinh Quy a fait cette déclaration lors d'une discussion en ligne organisée samedi 29 mai conjointement par la Mission du Vietnam auprès des Nations Unies, la Mission permanente de la Suisse auprès des Nations Unies, le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'organisation de consolidation de la paix PAX, en écho de la semaine des Nations Unies pour la protection des civils.
Il a souligné la nécessité pour les États de prêter attention à la restauration de l'environnement après les conflits pour aider les civils à stabiliser rapidement leur vie et à maintenir une paix durable.
Il a déclaré aux participants que l'agent orange/dioxine a causé de graves conséquences sur la population et l'environnement vietnamiens, car plus de 3 millions de Vietnamiens sont victimes de la dioxine et des centaines de milliers d'hectares de terres sont contaminés par ce produit chimique.
Pendant ce temps, le règlement des conséquences de la dioxine nécessite d'énormes ressources et du temps, a-t-il ajouté.
Le diplomate a profité de cette occasion pour remercier les États membres de l'ONU, les organisations et la communauté internationale d'avoir soutenu le Vietnam dans la détoxication de la dioxine et l’assistance des victimes de la dioxine.
Lors de l’événement, les délégués ont souligné la nécessité de poursuivre les discussions au sein des mécanismes du Conseil de sécurité des Nations Unies et de l’ONU sur la protection de l'environnement dans les conflits armés car il existait un lien étroit entre la protection de l'environnement, la protection des civils et les objectifs de développement.
Ils ont convenu que la pandémie de COVID-19 avait des effets négatifs sur le système de santé et la santé des personnes, ainsi que la réduction des ressources nationales pour les problèmes liés à l'environnement. Cependant, cela donne aux dirigeants l'occasion d'examiner et d'accorder plus d'attention aux questions de sécurité et de paix.
Emilia Wahlstrom, spécialiste des politiques au PNUE, a exhorté à donner aux civils et aux communautés touchés par les conflits l'accès aux informations relatives aux problèmes environnementaux dans les conflits, tout en soulignant l'importance d'intensifier le partage d'informations entre les nations et la coordination entre les agences des Nations Unies.
La discussion a attiré la participation de 90 représentants des pays membres de l’ONU, du Conseil de sécurité de l’ONU, des organisations sur l’humanité et la protection de l’environnement. -VNA