Hanoi (VNA) - Les pays doivent agir de manière responsable en mer Orientale, ne pas compliquer la situation et contribuer à maintenir la paix et la sécurité dans les eaux, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lê Thi Thu Hang.
Répondant aux questions concernant le placement par la Chine de câbles sous-marins dans l'archipel de Hoang Sa (Paracel), lors de la conférence de presse régulière du ministère des Affaires étrangères le 11 juin, Mme Lê Thi Thu Hang a souligné que le Vietnam dispose de suffisamment de bases juridiques et de preuves historiques pour affirmer sa souveraineté sur l’archipel de Truong Sa (Spratly) comme sur celui de Hoàng Sa.
Par conséquent, toute activité relative aux deux archipels menée sans l’autorisation du Vietnam constitue une violation de sa souveraineté et n’a aucune valeur.
Également priée de rapporter la réaction du Vietnam au fait que Washington a adressé le 3 juin à l’ONU une note diplomatique protestant contre les réclamations chinoises en mer Orientale, Lê Thi Thu Hang a apporté quelques clarifications.
En réponse à des questions sur la réponse du Vietnam à l'envoi par les États-Unis d'une lettre aux Nations Unies le 3 juin pour protester contre les revendications de souveraineté de la Chine sur la mer de l'Est, Hang a fait savoir que le Vietnam a accordée à la circulation de documents par de nombreux pays membres de l'ONU au cours du passé, exprimant leurs points de vue sur la situation en mer Orientale.
La circulation de ces documents a lieu régulièrement entre les pays membres de l'ONU, a-t-elle ajouté.
La position du Vietnam sur la question en mer Orientale, couvrant la souveraineté, les droits souverains et les droits maritimes légaux est claire et cohérente et a été répétée à plusieurs reprises.
Le Vietnam dispose de suffisamment de preuves historiques et de bases juridiques affirmant sa souveraineté sur les archipels de Hoang Sa et de Truong Sa ainsi que les droits légaux sur ses eaux, et a fortiori à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM), a-t-elle réitéré.
La communauté internationale et l’ONU, a-t-elle ajouté, attachent de l’importance aux vues des États membres de l’ONU qui promeuvent et respectent le droit international, y compris la CNUDM de 1982./.