Depuis le début del’année, 47.095 travailleurs vietnamiens, dont 16.800 femmes, ont étéenvoyés à l’étranger, selon le Département de gestion des travailleurs àl’étranger du ministère du Travail, des Invalides de guerre et desAffaires sociales. Au seul mois de juillet, ce sont 7.230 d’entre euxqui sont partis.
Les marchés de l’emploi sont pourl’essentiel Taïwan (Chine) avec 23.270 recrutements, le Japon avec5.068, et la Malaisie avec 4.904. S’agissant de la République de Coréequi traditionnellement recrute beaucoup également, l’accord d’octroi depermis du travail n’a pas encore été renouvelé, ce qui explique la fortechute des embauches avec seulement 2.751 en sept mois, au lieu de15.000 en glissement annuel.
Le Japon, un marché toujours prometteur
Actuellement,le Japon demeure un marché prometteur pour les travailleurs vietnamienscar il a des besoins élevés, demeurant le fait que les salaires y sontélevés.
Lê Van Thanh, chef adjoint du Département de gestion destravailleurs à l’étranger, a rappelé qu’une centaine de sociétésvietnamiennes sont spécialisées dans l’envoi de personnel au Japon, et,par ailleurs, que de nombreux employeurs japonais apprécientparticulièrement embaucher des Vietnamiens.

Le Vietnam et le Japon renforcent leur partenariat dans la formation professionnelle.
Récemment, lesdeux pays ont signé un accord sur l’envoi d’aides-soignants au Japonpossédant un diplôme niveau Bac + 3 et deux ans d’expérience. Une foisobtenu leur permis de travail, ils participeront à un concours national.En cas de succès ils seront embauchés avec un salaire mensuel de 2.000 à3.000 dollars. Les premiers aides-soignants du Vietnam partiront auJapon vers le milieu de 2014.
Le Japon est exigeant, et c’est unchallenge pour le personnel vietnamien. Selon Tông Thanh Tùng,directeur général adjoint de la compagnie Châu Hung, trois critèresessentiels pour travailler au Japon sont le niveau en japonais, laspécialité professionnelle et la discipline.
Environ 18.000 Vietnamiens travaillent au Japon
Le Vietnam envoie chaque année près de 6.000 stagiaires, ingénieurs ettravailleurs qualifiés dans ce pays. Environ 18.000 Vietnamiens ytravaillent. Actuellement, les secteurs de la mécanique, de laconstruction et de l’agriculture offrent un salaire horaire brut minimald’entre 8,4 et 10,8 dollars selon la région, ce qui donne unerémunération nette mensuelle d’environ 1.000 dollars.
Le Japonn’embauche pas actuellement de travailleurs manuels, il accueilleseulement des stagiaires afin de former des ressources humaines pour lespays en voie de développement, dont le Vietnam.
Afind’augmenter le nombre de travailleurs vietnamiens, les autoritésjaponaises coopèrent actuellement avec plusieurs universitésvietnamiennes comme l’Université nationale et l’Université d’industriepour former du personnel. - VNA