Le tourisme malaisien montre des signes de reprise rapide hinh anh 1Mosquée sur l'eau de Melaka, Malaisie. Photo: fr.dreamstime.com

Hanoï (VNA) - L’industrie touristique de la Malaisie a montré des signes de reprise rapide, après l’annonce de poursuite de l’assouplissement du contrôle des mouvements (MCO) du Premier ministre Muhyiddin Yassin le 5 juin dernier.

Le MCO s’applique du 10 juin au 31 août et permet de voyager en Malaisie et entre les États. Il facilite la reprise du tourisme intérieur, comme en témoigne l'augmentation des tarifs de réservation d'hôtels.

Les hôtels des États de Kedah, Perak, Johor, Pahang et Kelantan ont reçu des réservations à court terme, selon la Malaysia Association of Hotels (MAH). En particulier, ls hôtels implantés dans les États de Terengganu, Selangor et Sarawak ainsi qu’à Kuala Lumpur – la capitale malaisienne, ont reçu des réservations pour les troisième et quatrième trimestres de cette année.

La pandémie de COVID-19 a durement frappé le secteur du tourisme en Malaisie. En tant qu'hôte de l'APEC 2020, la Malaisie a lancé le programme « Visit Malaysia 2020 », dans le but d'attirer 30 millions de touristes internationaux et de générer des revenus de 100 milliards de ringgits (23,4 milliards de dollars).

A Singapour, Lawrence Wong, chef de la force spéciale de prévention et de lutte contre le COVID-19 du gouvernement, a déclaré le 8 juin qu’au moins la moitié des nouveaux cas de COVID-19 détectés dans le pays ne présentaient aucun symptôme.

Cependant, il n’a pas révélé le nombre de cas asymptomatiques de contamination, ajoutant que ces deux dernières semaines, Singapour avait signalé 6.294 nouveaux cas de COVID-19, dont la plupart étant des travailleurs migrants.


Le tourisme malaisien montre des signes de reprise rapide hinh anh 2Un dortoir pour des travailleurs migrants à Singapour. Photo: Bloomberg

Singapour poursuit un programme pour assouplir progressivement les restrictions, mais exige toujours que de nombreux résidents travaillent à domicile et ne se mélangent socialement qu'avec leurs familles.

La semaine dernière, Singapour a rouvert des écoles et certaines entreprises après un verrouillage de près de deux mois.

Singapour a confirmé à ce jour plus de 38.000 cas, en raison de la propagation du virus dans les dortoirs des travailleurs migrants.

Aux Philippines, des dizaines de millions d'enfants ne seront pas autorisés à retourner à l'école tant qu'un vaccin contre le coronavirus ne sera pas disponible.

Le ministre philippin de l'Éducation, Leonor Briones, a déclaré le 8 juin respecter la directive du président de reporter les cours jusqu'à ce qu'un vaccin soit disponible.

Il a déclaré que les cours devraient reprendre à la fin du mois d'août et que les enseignants utiliseraient des méthodes d'apprentissage à distance via Internet ou des émissions de télévision si nécessaire.

Le nombre de cas de COVID-19 et de décès aux Philippines est passé respectivement à 22.474 et 1.011, après que le ministère de la Santé ait signalé 579 autres infections et huit décès le 8 juin.

Pour sa part, la Thaïlande prévoit d'introduire des mesures de relance supplémentaires à partir du troisième trimestre pour stimuler la consommation intérieure et le tourisme suite au fort impact de l'épidémie de COVID-19, selon le ministre des Finances, Uttama Savanayana.

Il a indiqué que les mesures encourageront les personnes ayant un pouvoir d'achat à dépenser davantage au cours des troisième et quatrième trimestres de l'année.

En Indonésie, les restaurants, les magasins et les services de transport ont repris dans la capitale le 8 juin, car les restrictions ont été assouplies encore bien que les infections par le COVID-19 dans le pays aient encore augmenté.

Les bureaux de Jakarta, l’épicentre de l’épidémie en Indonésie, fonctionnent avec un nombre limité d’employés.

L'Indonésie reste le pays le plus touché d'Asie de l'Est et d’Asie du Sud-Est, avec 32.033 cas confirmés de COVID-19 et 1.883 décès. -VNA