«Le Conservatoire de Hô Chi Minh-Ville est capable de former desdocteurs en musique. Nous possédons un corps enseignant expérimenté deprès de 10 professeurs et maîtres de recherches, ainsi que 8 Docteurs.Depuis 1992, notre école a organisé 20 formations post-universitaires»,explique la Dr Van Thi Minh Huong, directrice du Conservatoire de Hô ChiMinh-Ville. Si le projet est adopté, ce sont cinq étudiants quipourront faire leur thèse dans les trois années à venir.
Aujourd’hui, seul l’Institut national de musique du Vietnam siégeant àHanoi est habilité à la formation doctorale. Chaque année, ilsélectionne environ six étudiants, mais la plupart d’entre eux sontoriginaires du Nord. Ceux du Sud et du Centre ont peu de chance desuivre cette formation faute de moyens financiers et de temps. S’ilsveulent faire une thèse, ils doivent s’engager dans un autre cursus telque la culture traditionnelle.
Sept enseignants duConservatoire de Hô Chi Minh-Ville participent actuellement à uneformation doctorale à l’Université des sciences sociales et humaines deHô Chi Minh-Ville ou à l’Institut d’études culturelles et sociales duSud.
Dans le Sud, quelques milliers d’étudiantssouhaitent continuer leurs études post-universitaires après leurlicence, le cas échéant jusqu’à l’agrégation. Beaucoup d’écoles d’art etde culture ont besoin en ressources humaines d’un niveau doctoral.«Selon les statistiques, il y a très peu de docteurs en musique dans leSud, et de plus, ils sont très âgés, de 60 à 80 ans. Former leurssuccesseurs s’impose désormais», souligne Mme Minh Huong.
«Le Conservatoire de Hô Chi Minh-Ville est aux normes exigées pourdispenser des formations doctorales. Le Département de formation duministère de la Culture, des Sports et du Tourisme soutient ce projetqui ne fait que répondre aux besoins raisonnables mais urgents du Sud»,affirme le chef dudit Département de la formation, Dào Manh Hùng. – VNA

Des repas fraternels, un message d’amour du Vietnam au Laos
Dans l’atmosphère paisible de la pagode Phat Tich, au cœur de la capitale Vientiane, un feu de cuisine bienveillant s’allume discrètement chaque samedi matin. Les marmites de riz et de bouillie, préparées avec tout le cœur par les fidèles bouddhistes vietnamiens, apportent chaleur et réconfort à des centaines de personnes démunies et malades.