
Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc, également président de l'ASEAN en 2020 (gauche), le ministre de l'Industrie et du Commerce Trân Tuân Anh et les représentants des autres pays signataires du RCEP. Photo : VNA
«Le RCEP crée la plus grande régionéconomique de libre-échange au monde, représentant 30% du PIB mondial avec 2,2milliards de consommateurs.», a-t-il déclaré.
Il a indiqué que dans le contexte de lapandémie, le Vietnam, en tant que président de l’ASEAN et d’autres partenaires,avait tout fait pour conclure l’accord, faisant de 2020 une année historiquelorsque l’ASEAN a signé l’accord de libre-échange avec cinq pays partenaires - Républiquede Corée, Chine, Japon, Australie et Nouvelle-Zélande.
Comme les signataires du RCEP pensaient quel’Inde reviendrait à l’accord à l’avenir, il pourrait apporter une contributionénorme à la stabilité, à la paix et à la prospérité de la région, a-t-ilpoursuivi.
Trân Tuân Anh a souligné que l’accordpourrait aider à restructurer et repositionner les chaînes d’approvisionnementet les chaînes de valeur mondiales, donnant aux petites et moyennes entreprisesla possibilité de calculer et de reconstruire leurs stratégies d’adhésion.
«Entant qu’économie ouverte et 25e exportateur mondial, c’est une bonne occasionpour le Vietnam de participer à une chaîne d’approvisionnement mondiale en mutation»,a-t-il ajouté.
Il a estimé que la pression concurrentielledes marchandises sur le marché intérieur n’était pas trop lourde pour lesentreprises et les consommateurs, expliquant que le Vietnam n’a pas d’engagementsqui vont au-delà des paramètres qu’il a dans le cadre des accords delibre-échange existants avec des partenaires, en particulier au sein de l’ASEAN
«Dans le contexte de la poursuite desréformes, du renforcement de la capacité de production et de la compétitivité,l’économie et les entreprises du Vietnam bénéficient de conditions favorablesdans cet accord», a-t-il ajouté.
Étant donné que les principaux objectifs etfondements du RCEP reposent sur l’harmonisation des procédures d’origine, lafacilitation et la libéralisation des échanges, créant un environnementfavorable pour connecter les économies afin d’accroître la capacité deproduction et faire de l’ASEAN une région économique clé, avec d’autres ALEtels que le CPTPP et l’EVFTA, le RCEP continuera certainement à promouvoir laréforme du Vietnam vers plus de progrès.
Le ministre a fait savoir que bien que 2020ait été une année difficile pour le Vietnam en raison de la rotation de laprésidence de l’ASEAN dans la pandémie, de la géopolitique compliquée dans larégion et de nombreux changements dans les négociations du RCEP depuis le débutde l’année, le Vietnam a fait de gros efforts pour conclure l’accord le 15novembre à Hanoi.
«Les entreprises vietnamiennes doiventchanger leur état d’esprit commercial dans le nouveau contexte, prenant lapression d’une concurrence accrue pour être le moteur de l’innovation et dudéveloppement», a-t-il recommandé.
Le RCEP et d’autres ALE offrira auxentreprises l’occasion de répondre activement aux changements de l’environnementdes affaires induits par l’intégration économique internationale par ledéveloppement et l’ajustement d’un plan d’affaires à moyen et long terme pourpromouvoir le flux de marchandises vers les marchés partenaires potentiels»,a-t-il noté.
Il a déclaré qu’avec le soutien de sonministère, les entreprises locales devaient rechercher activement des orientationspour coopérer avec les marchés partenaires dans le cadre de l’accord afin d’attirerfortement les investissements directs au Vietnam et d’utiliser efficacement lessources, les capitaux et les transferts de technologie des grandes entreprises.– VNA