Hanoï, 21 janvier (VNA)- Le gouvernement continuera de soutenir les scientifiques et ingénieursvietnamiens pour qu’ils puissent développer les technologies spatiales, adéclaré le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc lors d'une séance de travail,lundi à Hanoï, sur la fabrication et le lancement du satellite MicroDragon.
Le Premier ministrea déclaré que le satellite était l'aboutissement des efforts considérablesdéployés par l'Académie des sciences et technologies du Vietnam (ASTV) et leCentre spatial national du Vietnam, sous la direction du ministère des Scienceset des Technologies.
Il a égalementfélicité le gouvernement japonais, les instituts de recherche et lesuniversités pour avoir soutenu le Vietnam dans la fabrication et le lancementdu satellite MicroDragon, ce jetant ainsi une base importante pour ledéveloppement des technologies spatiales dans le futur.
Nguyen Xuan Phuc aexprimé sa grande satisfaction que les ingénieurs vietnamiens aient pumaîtriser les technologies et fabriquer des satellites, soulignant que lerésultat avait confirmé la souveraineté spatiale du Vietnam à l'ère numérique.
Il a demandé auministère du Plan et de l’Investissement de soumettre rapidement un projet deconstruction d'un poste de contrôle de l'espace extra-atmosphérique et à l’ASTVde mettre en œuvre la stratégie de développement de la technologie spatialedans un avenir proche.
MicroDragon, satellite de télédétection construit par uneéquipe vietnamienne, a été lancé dans l’espace au Japon le 18 janvier, à 7h50(heure vietnamienne), depuis le centre spatial Uchinoura, préfecture japonaisede Kagoshima.
Le coût de ce lancement est estimé à environ 50,5millions de dollars, fournis par l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise(JAXA), dans l’optique d’encourager le secteur privé à participer audéveloppement spatial.
Caractérisé par sa forme cubique, un poids de 50 kg et unformat de 50 x 50 x 50 cm, MicroDragon fut conçu au Japon par une équipe de 36ingénieurs vietnamiens, qui ont été envoyés pour étudier les technologiesspatiales dans les cinq meilleures universités japonaises, à savoirl’Université de Tokyo, l’Université de Keio, l’Université d'Hokkaido,l’Université de Tohoku et l’Institut de technologie de Kyushu entre 2013 et2017.
Il aura pour mission de collecter des données au servicede l’aquaculture. Il observera aussi les régions maritimes pour une meilleureévaluation de la qualité de l’eau, localisera les ressources aquatiques etsuivra les changements environnementaux. -VNA