Hanoï (VNA) - Bat Xat, qui est un district rattaché à la province septentrionale de Lào Cai, abrite une importante communauté Giay. De tous leurs instruments de musique traditionnels, celui que les Giay chérissent plus particulièrement est le Pi Lè, qui est une sorte de bombarde en bois.
Chez les Giay, il n’y a pas de fête sans Pi Lè. Cet instrument leur permet de communiquer avec la nature, avec les divinités, avec l’autre monde, mais aussi entre amoureux, entre enfants et parents.
Chaque village compte au moins une troupe de musique qui se produit à l’occasion des rassemblements culturels ou spirituels. Les quatre musiciens du groupe jouent respectivement du Pi Lè, du tambour, de la flûte de bambou et de la cymbale. Attention! Pour faire partie de cette troupe, il ne suffit pas de savoir bien jouer de ces instruments. Il faut aussi être en bonne santé, avoir gagné la sympathie des villageois et savoir exprimer sa passion pour le Pi Lè.
Comme dit en introduction, cet instrument à vent ressemble à une bombarde. L’anche et le pavillon sont en cuivre, le corps est un tube de bois long de 30 à 40 cm percé de sept trous «en façade», auxquels s’ajoute un huitième sur la partie opposée.
Apprendre à jouer le Pi Lè n’est pas aussi simple qu’il paraît, nous dit Hoàng A Hu, un Giay.
«J’adore le Pi Lè et tous les instruments à vent traditionnels. Apprendre à les jouer est important pour préserver l’identité Giay», affirme-t-il.
Selon la tradition, ceux qui souhaitent apprendre le Pi Lè doivent se rendre chez le maître passé le troisième jour de la Nouvelle année lunaire. Le son du Pi Lè étant considéré comme un moyen de communication avec les divinités, il est recommandé d’en jouer uniquement lors d’occasions importantes.
«Les autorités communales encouragent les joueurs de Pi Lè à l’apprendre aux jeunes. La troupe communale compte beaucoup pour nous», nous dit Nguyên Van Tâm, vice-président du comité populaire de la commune de Ban Qua.
Si les Giay sont ouverts à d’autres cultures, à d’autres instruments de musique, ils tiennent surtout, encore et toujours, à leur Pi Lè.-VOV/VNA
Chez les Giay, il n’y a pas de fête sans Pi Lè. Cet instrument leur permet de communiquer avec la nature, avec les divinités, avec l’autre monde, mais aussi entre amoureux, entre enfants et parents.
Chaque village compte au moins une troupe de musique qui se produit à l’occasion des rassemblements culturels ou spirituels. Les quatre musiciens du groupe jouent respectivement du Pi Lè, du tambour, de la flûte de bambou et de la cymbale. Attention! Pour faire partie de cette troupe, il ne suffit pas de savoir bien jouer de ces instruments. Il faut aussi être en bonne santé, avoir gagné la sympathie des villageois et savoir exprimer sa passion pour le Pi Lè.
Comme dit en introduction, cet instrument à vent ressemble à une bombarde. L’anche et le pavillon sont en cuivre, le corps est un tube de bois long de 30 à 40 cm percé de sept trous «en façade», auxquels s’ajoute un huitième sur la partie opposée.
Apprendre à jouer le Pi Lè n’est pas aussi simple qu’il paraît, nous dit Hoàng A Hu, un Giay.
«J’adore le Pi Lè et tous les instruments à vent traditionnels. Apprendre à les jouer est important pour préserver l’identité Giay», affirme-t-il.
Selon la tradition, ceux qui souhaitent apprendre le Pi Lè doivent se rendre chez le maître passé le troisième jour de la Nouvelle année lunaire. Le son du Pi Lè étant considéré comme un moyen de communication avec les divinités, il est recommandé d’en jouer uniquement lors d’occasions importantes.
«Les autorités communales encouragent les joueurs de Pi Lè à l’apprendre aux jeunes. La troupe communale compte beaucoup pour nous», nous dit Nguyên Van Tâm, vice-président du comité populaire de la commune de Ban Qua.
Si les Giay sont ouverts à d’autres cultures, à d’autres instruments de musique, ils tiennent surtout, encore et toujours, à leur Pi Lè.-VOV/VNA