Cette décision a été prise lors de la 18e réunion de la Commission du Mékong (MRC) qui a eu lieu jeudi à Siem Riep, au Cambodge.
Répondant à la presse, Te Navuth, secrétaire général de la sous-Commission du Mékong du Cambodge, a précisé qu'à l'issue des discussions sur le processus de consultation des opinions sur le projet de Sayaboury, les pays membres de la MRC ont souligné que cette réévaluation des conséquences par le Japon est nécessaire afin d'en garantir l'objectivité. La décision de réalisation de ce projet dépendra des résultats des études qui seront menées par les experts japonais.
Selon Te Navuth, ce projet ne peut être mis en chantier avant d'avoir déterminé précisément son impact sur l'environnement du Mékong. Il a également souligné que la construction de centrales hydroélectriques pour exploiter les potentiels de ce fleuve en vue d'assurer le développement économique des pays concernés est une exigence légitime, elle ne doit cependant pas conduire à porter atteinte à l'intérêt des populations de cette région. -AVI
Les représentants des quatre pays membres de la Commission du Mékong que sont le Vietnam, le Cambodge, le Laos et la Thaïlande se sont accordés sur la réévaluation par le Japon des conséquences pour l'environnement de la réalisation du projet de centrale hydroélectrique de Sayaboury, devant être construite au Laos.