Le mémorandum signé lors de la visite d'octobre dernier du Premier ministre Nguyen Tan Dung au Japon permettra aux aides-soignants et infirmiers qualifiés vietnamiens de venir travailler au pays du Soleil-Levant.
Les aides-soignants et les infirmiers devront passer un examen au Vietnam, qui jugera les compétences professionnelles et linguistiques des candidats. Certificat professionnel en poche, ils pourront alors travailler dans les hôpitaux et centres sanitaires au Japon et signer un contrat à longue durée (trois ans pour les aides-soignants et quatre pour les infirmiers). S'ils veulent travailler plus longtemps, ils devront se soumettre à un nouvel examen, cette fois-ci, sur le sol japonais. Ce programme sera mis en oeuvre en 2012.
Les responsables du Japon se sont également engagés à soutenir l'enseignement du japonais à l'attention des candidats vietnamiens.
Selon Le Van Thanh, chef adjoint du Département de gestion des travailleurs à l'étranger, le Japon embauche chaque année plus de 100.000 travailleurs étrangers avec un salaire élevé. C'est pourquoi il est considéré comme un marché prometteur pour les travailleurs du pays. Sur la liste des 15 pays qui envoient des stagiaires au Japon, le Vietnam apparaît au 2e rang.
En effet, environ 18.000 Vietnamiens font actuellement un stage ou travaillent pour des sociétés japonaises de confection, de construction, de transformation alimentaire... dans les préfectures de Gifu, d'Aichi, d'Hiroshima et la région du Kansai.
Toujours selon Le Van Thanh, les sociétés vietnamiennes d'envoi de main-d'oeuvre à l'étranger doivent faire en sorte d'améliorer le niveau de compétences des travailleurs dont elles ont la charge, leur maîtrise de la langue et les connaissances générales sur la culture japonaise pour que ces derniers puissent mieux s'intégrer à l'environnement de travail au Japon.-AVI
Inondations au Centre : trafic ferroviaire gravement perturbé et 21.000 billets remboursés
Jusqu’à 11h00 le 23 novembre 2025, les pluies diluviennes touchant les provinces de Gia Lai, Quang Ngai, Dak Lak et Khanh Hoa ont contraint le secteur ferroviaire à suspendre 44 trains de voyageurs et à rembourser plus de 21.000 billets.