Le FMI a révisé à la baisse la croissance pour cette année à 3,1 %, soit un quart de pourcentage de moins que ce prévu en avril dernier.
Selon Olivier Blanchard, économiste en chef au FMI la révision à la baisse tient à des résultats décevants dans les principaux pays émergents. La Chine et le Brésil, parmi les pays en développement, ont vu d’importantes révisions à la baisse. Pour 2013, les prévisions de la Chine ont été revues à la baisse à 7,8% contre 8,1% en avril. En 2014, devraient encore baisser pour s'établir à 7,7% contre 8,3%. Les prévisions concernant le Brésil ont-elles aussi été réduites, à 2,5% en 2013, alors qu'elles étaient de 3 % en avril.
De plus, on a assiste à une récession plus profonde que prévue dans la zone euro qui regroupe dix-sept pays européens, ce qui tire vers le bas les prévisions. On prévoit maintenant que la zone euro se contracter de 0,6% cette année, contrairement à la baisse de 0,4% envisagée au mois d'avril.
Un autre frein potentiel à la croissance mondiale est la possibilité que les États-Unis qui connaissent un ralentissement de la croissance réduisent leurs injections de liquidités pour stimuler l’économie dans les prochains mois. Avec les marchés anticipant déjà, le FMI note que certains pays en développement ressentent déjà les effets sous la forme d’une baisse des prix des actions et que les monnaies se déprécient. Selon le FMI, des conditions fiscales et financières serrées aggravent cet état de fait. .
Par ailleurs, certaines économies en développement du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord souffrent des transitions politiques difficiles.
Enfin, le taux de croissance de l'économie mondiale devrait monter qu'à 3,8% en 2014. - VNA