Hanoi (VNA) - Le Conseil de sécurité des Nations unies s’est réuni en urgence à huis clos le 21 octobre un jour après que l’Agence centrale de presse coréenne (KCNA) a confirmé que la République populaire démocratique de Corée avoir testé un missile balistique lancé par sous-marin.
Des sources diplomatiques ont fait savoir qu’aucun membre du Conseil de sécurité n’avait proposé de publier une déclaration conjointe après la réunion.
Les trois membres permanents du Conseil de sécurité - les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France - ont indiqué qu’ils pousseront, dans un proche avenir, à faire appliquer plus sérieusement les sanctions contre Pyongyang, alors que deux membres permanents restants – la Chine et la Russie, n’ont pas fait de déclaration.
L’ambassadrice Linda Thomas-Greenfield, cheffe de la Mission des États-Unis auprès des Nations unies, a appelé le 20 octobre la République populaire démocratique de Corée, à éviter les provocations et à engager un dialogue de fond.
Elle a affirmé que les États-Unis sont prêts à négocier avec la République populaire démocratique de Corée sans conditions préalables et n’ont aucune intention hostile à l’égard de Pyongyang.
En vertu des résolutions du Conseil de sécurité, Pyongyang est interdit de développer des armes nucléaires et des missiles balistiques, et est également soumis à de nombreuses sanctions.
Les pays européens membres du Conseil de sécurité - l’Irlande, l’Estonie et la France - ont publié une déclaration commune condamnant les essais de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée et appelant la communauté internationale à faire appliquer sérieusement ces sanctions.
S’entretenant avec l’Agence vietnamienne d’information (VNA) à l’issue de la réunion, le représentant du Vietnam a déclaré qu’en tant que membre du Conseil de sécurité, le Vietnam partage les préoccupations d’autres pays concernant le test de missile du 19 octobre.
Le Vietnam a appelé les parties concernées à s’abstenir de prendre des mesures de nature à exacerber les tensions dans la péninsule coréenne, et a également souligné l’importance de la reprise du dialogue et des négociations le plus rapidement possible.
Il a réitéré à nouveau sa politique cohérente de soutien au désarmement et à la non-prolifération des armes nucléaires pour parvenir à l'élimination totale de ces armes, affirmant toujours mettre en œuvre sérieusement ses obligations liées aux traités internationaux et aux résolutions du Conseil de sécurité. – VNA