Le chien de Phu Quôc, mythe et réalité

Le chien de Phu Quôc, une pure race qui nous fait craquer

Le chien de Phu Quôc, une pure race qui nous fait craquer
Kiên Giang, 16 février (VNA) – Rapide, intelligent, fidèle, endurant et sportif, le chien de Phu Quôc est une des races les plus rares du monde. Aujourd’hui, il en reste environ 700 de pure race. Ce joli compagnon est à la mode chez les habitants des grandes villes du pays.

Phu Quôc (province de Kiên Giang), l’"île de jade" du Vietnam, se situe à l’extrême sud-ouest du pays, et possède un écosystème tropical à part. La Réserve de biosphère côtière et insulaire de Kiên Giang a été reconnue, en octobre 2006, comme Réserve mondiale de la biosphère par l’UNESCO.

L’île compte aussi de nombreuses jolies plages ensoleillées, et une centaine de petites collines le long du littoral. Sur Phu Quôc, 60% de la superficie est couverte de forêts. Maintes espèces sont endémiques, dont le chien de Phu Quôc.
Le chien de Phu Quôc, une pure race qui nous fait craquer ảnh 1Un chien de pure race, reconnaissable à sa crête de poils hérissés, qui dort tranquillement dans la cour d’une maison de l’île de Phu Quôc, dans la province de Kiên Giang (Sud). Photo : CVN

Une race qui a la cote

Le chien de Phu Quôc est l’une des trois races du monde qui portent tout le long de la colonne vertébrale une crête de poils hérissés, semblable à une épée. Son origine fait débat, mais il est domestiqué par l’Homme depuis plus de trois siècles. La race a été inscrite dans la liste de la Fédération cynologique internationale en 2008, et dans le dictionnaire Larousse en 2009.

Un chien adulte pèse une vingtaine de kilos. Il aime à la fois chasser, courir et nager. Truong Dung a fait le choix d’en adopter un dans un petit chenil en banlieue de Hanoï. Depuis plus d’un an, son chien est son compagnon. Même s’il a fait des recherches sur cette race depuis des années, quelques difficultés subsistent jusqu’à maintenant. "Mon chien est un rayé de génération F1, c’est pourquoi l’élevage a été un peu compliqué car les chiens de pure race sont plus sauvages, ils ne mangent ni les croquettes pour chien, ni nos aliments quotidiens, donc c’est un peu plus compliqué. Aussi, il me faut avoir un jardin assez large pour lui donner l’impression d’être dans la nature", explique Truong Dung.

Pour sa part, Phuong Anh, à Hanoï, a adopté son chiot il y a 16 mois. Elle est sans conteste une maîtresse consciencieuse. Son chien s’adapte peu à peu à la vie en ville. "Il faut bien le vacciner et le laver deux fois par semaine. Heureusement, il n’aime pas trop qu’on l’emmène au spa ou dans des centres de beauté comme certaines autres races de chiens".

Elle précise que les frais ne sont pas très élevés. "Contrairement à ce que les gens peuvent penser, élever un chien de Phu Quôc ne coûte pas si cher. Sans compter les frais de vaccination au début, je ne paye que 500.000 dôngs (près de 20 euros) mensuellement pour mon chien", raconte Phuong Anh.
  
Pour la préservation génétique de cette race

À l’origine, il existait quatre types de chiens de pure race Phu Quôc : noir, jaune, tacheté et rayé. Ses caractéristiques : il est rapide grâce à ses longues pattes, sa tête est petite avec de jolies oreilles. Très intelligent, courageux et fidèle, il était autrefois utilisé par l’armée de la dynastie des Nguyên (1802-1945).
Le chien de Phu Quôc, une pure race qui nous fait craquer ảnh 2Des chiots de différentes couleurs dans un chenil sur l'île de Mong Tay, près de Phu Quôc. Photo : CVN

Aujourd’hui, les chiens de pure race sont mélangés en vue d’obtenir de nouveaux pelages. Selon Truong Dung, on ne trouve que quelques chenils de chiens de Phu Quôc en banlieue de Hanoï. Un club est également ouvert pour que les maîtres rencontrent et partagent leurs expériences.

"Ma ferme comprend deux installations, dont la valeur totale est estimée à 970 millions de dôngs (plus de 34.000 euros). Les frais mensuels pour l’élevage ne sont que de 10 millions de dôngs (plus de 350 euros). Mes clients viennent des quatre coins du pays, mais aussi de l’étranger", explique Lê Thi Hà, propriétaire d’un chenil de chiens de Phu Quôc à Hanoï.

Dans le Sud du pays, on organise aussi des pistes de course pour ces chiens, avec des clubs et entraîneurs professionnels. Là-bas, par exemple dans le Centre de préservation génétique Thanh Nga, sur l’île de Phu Quôc, des visites touristiques sont également mises en place par les responsables. Selon Lê Quôc Tuân, directeur du centre, ce modèle commence à se multiplier dans plusieurs provinces du pays, et au moins deux idées principales sur ladite préservation ont été défendues par les chercheurs vietnamiens. "La plus grande difficulté consiste à faire venir des ressources humaines et matérielles pour effectuer ce travail de préservation. L’attirance de la population pour ce chien fabuleux et pour ce modèle de tourisme est aussi importante", insiste-t-il.

Il semble que tout s’améliore depuis ces dernières années. Le point de départ vient sans doute de l’attrait des habitants des grandes villes du pays pour cette race. "Ce chien est intelligent, et élégant dans ses gestes, sa manière de se comporter avec son maitre. Gentil, mais sauvage et sportif, j’essaie de lui donner tout mon amour", confie Truong Dung. – CVN/VNA

Voir plus

Des gardes forestiers patrouillent dans la forêt de protection de Nui Dinh, dans le quartier de Phu My, à Hô Chi Minh-Ville. Photo : VNA

Hô Chi Minh-Ville lance un inventaire forestier pour soutenir la croissance durable

Le Département de l’agriculture et de l’environnement de Hô Chi Minh-Ville a lancé un inventaire forestier complet pour la période 2024-2025 afin de fournir des données précises sur la superficie forestière, les réserves et les stocks de carbone, contribuant ainsi à la gestion publique et aux objectifs de développement durable.

Photo d'illustration. Source: VNA

Journée internationale de la protection de la couche d’ozone : promouvoir des solutions de refroidissement durables

Le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement a organisé ce lundi 15 septembre un atelier à l'occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d'ozone 2025. Intitulé « 40 ans de la Convention de Vienne : de la science à l'action globale », l'événement avait pour thème « Actions en faveur de la couche d'ozone vers une transition verte : promouvoir la coopération intergouvernementale et public-privé ».

La tortue à tête jaune est inscrite dans le Livre rouge du Vietnam et sur la liste des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Photo: VNA

Relâcher dans la nature une tortue à tête jaune à Con Dao

Le Comité de gestion du Parc national de Con Dao a récemment reçu et remis en liberté dans son habitat naturel une tortue à tête jaune (Indotestudo elongata), une espèce de tortues terrestres de la famille des Testudinidae, confiée par la Station radar 32 (Régiment 294, Division 367, Armée de l’air et de la défense anti-aérienne).

Le Centre de sauvetage, de conservation et de développement des espèces constitue à la fois un refuge et un « hôpital » unique en son genre, où des dizaines d’animaux sauvages rares et menacés retrouvent soins et vitalité avant de regagner leur habitat naturel. Photo : VNA

À Cát Tiên, soigner pour redonner vie aux espèces menacées

Les cris retentissants des doucs à pattes noires, des gibbons à joues jaunes et d’autres primates animent la forêt du parc national de Cát Tiên. Niché au cœur de cette réserve, le Centre de sauvetage, de conservation et de développement des espèces constitue à la fois un refuge et un « hôpital » unique en son genre, où des dizaines d’animaux sauvages rares et menacés retrouvent soins et vitalité avant de regagner leur habitat naturel.

Les prévisionnistes analysent les données du système Smartmet pour diffuser des bulletins de prévision et des alertes précoces en cas de catastrophes naturelles au Centre national de prévision hydrométéorologique. Photo : nhandan.vn

Application de l'intelligence artificielle à la prévision et à l'alerte des catastrophes naturelles

Ces dernières années, le Vietnam a été durement touché par des catastrophes naturelles et les effets du changement climatique, avec une augmentation des typhons, des inondations, des sécheresses et des glissements de terrain. Face à ces défis, l'intelligence artificielle (IA) s'impose comme un outil essentiel pour améliorer l'efficacité de la prévision et des alertes, contribuant ainsi à réduire les pertes humaines et matérielles.

Photo d'illustration: VNA

Hô Chi Minh-Ville : le projet de zones à faibles émissions suscite un vif intérêt de la part des habitants

Hô Chi Minh-Ville s'apprête à expérimenter des zones à faibles émissions (ZFE) dans son centre urbain ainsi qu'à Cân Gio et Côn Dao, marquant une étape importante dans le contrôle de la pollution métropolitaine. Cette initiative, qui promet d'influencer directement le quotidien et le bien-être des résidents, suscite un vif intérêt au sein de la population.

Vue aérienne de la forêt de pins dans la province de Thanh Hoa (Centre), en mars 2024. Photo: VnExpress

Le Vietnam vend un million de crédits carbone supplémentaires

Le gouvernement a adopté une résolution autorisant la cession d’un million de tonnes de CO2 issues des forêts plantées de la région Centre-Nord à la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), membre du Groupe de la Banque mondiale.

La ville de Hai Phong a été honorée lors de la 5e cérémonie de remise du certificat de reconnaissance (COR). Photo: VNA

Deux localités vietnamiennes honorées par l’ASEAN pour leurs initiatives en matière d’environnement durable

Deux localités vietnamiennes, Hoa Lu et Hai Phong, ont été distinguées lors de la 6ᵉ cérémonie de remise des Prix des villes écologiques durables de l'ASEAN (ESC) et de la 5ᵉ cérémonie de remise des Certificats de reconnaissance (COR), organisées à Langkawi, dans l'État de Kedah en Malaisie, en marge de la 18ᵉ Réunion ministérielle de l'ASEAN sur l'environnement (AMME-18), tenue du 2 au 4 septembre.

Le vice-ministre de l'Agriculture et de l'Environnement, Lê Công Thành (5e de gauche à droite) et les délégués participant à l'AMME. Photo: VNA

L’environnement et le climat au cœur des priorités de l'ASEAN

Les dirigeants et ministres de l'Environnement de l'ASEAN ont tenu le 3 septembre à Langkawi, en Malaisie, une série de réunions importantes, dont la 18ᵉ Réunion ministérielle de l'ASEAN sur l'environnement (AMME-18) et la 20ᵉ réunion de la Conférence des Parties à l'Accord de l'ASEAN sur la pollution transfrontière par les brumes (AATHP).