Le Cambodge resolu a empecher l'importation illegale des dechets plastiques hinh anh 1Un conteneur de déchets en plastique illégal dans un port de la ville de Sihanoukville, au Cambodge, le 17 juillet.             Photo: AFP/VNA
 

Phnom Penh (VNA) - Des responsables cambodgiens ont affirmé que des mesures strictes avaient été prises pour freiner l'importation illégale des déchets plastiques au Cambodge après la détection de 83 conteneurs remplis de déchets dans un port maritime le mois dernier.

Le 6 août, le porte-parole du ministère de l'Environnement, Neth Pheaktra, a déclaré que les agences concernées, en particulier les services des douanes, vont intensifier leurs inspections et partager des informations avec d'autres pays de la région.

De même, Kun Nhim, directeur du Département général des douanes et des accises du Cambodge (GDCE en abréviation anglaise) a indiqué que la loi cambodgienne interdisait l'importation de déchets plastiques sous toutes formes et que les contrevenants seraient sanctionnés.

Le 16 juillet, ces 83 conteneurs de déchets plastiques ont été détectés dans un port maritime à Sihanoukville, à 230 km au sud-ouest de Phnom Penh dans la province de Preah Sihanouk. Les déchets, pesant au total 1.592 tonnes, ont été expédiés des États-Unis et du Canada par la sarl Chungyuen Plastic Manufacture entre septembre 2018 et janvier 2019.

Le GDCE a condamné la société à une amende supérieure à milliard de riels (253.900 dollars) et a averti que l'agence poursuivrait la société en justice si elle ne renvoyait pas les déchets dans le pays d'origine dans les délais.

Selon le ministère cambodgien de l’Environnement, le Cambodge encourage les investisseurs à créer des usines de traitement des déchets plastiques afin de recycler les déchets plastiques de ce pays car il souffre également d'une pollution due aux déchets plastiques.

Chaque année, le Cambodge rejette près de 4 millions de tonnes de déchets dont 20% sont des déchets plastiques.

Environ 300 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF). Et l’essentiel finit dans des décharges ou dans les océans, générant une pollution que la communauté internationale est actuellement incapable de gérer. – VNA