Kon Tum (VNA) - Dans les villages des Gie Triêng à Kon Tum (hauts plateaux du Centre), on remarque souvent des tas de bûches à l’abri devant les maisons. C’est en fait le "bois de fiançailles" des jeunes filles.
Selon la tradition, à l’âge de 15 ans, les filles Gie Triêng doivent aller chercher du bois dans la forêt pour pouvoir "enlever leur futur mari". C’est avec ce bois qu’elles trouveront leur homme. Avant qu’elles ne partent, leur mère leur explique le type de bois qu’elles devront couper. Plus les bûches sont nombreuses, belles et homogènes, plus l’amour du futur couple sera solide.
Les Gie Triêng jugent l’habileté d’une fille à la beauté de son "bois de fiançailles". Elle doit couper chaque bûche en cinq morceaux qui - et c’est essentiel - doivent rester liés les uns aux autres, comme les cinq pétales d’une fleur. Ces bûches d’amour feront partie de sa dot, l’un des cadeaux qu’elle offrira à ses futurs beaux-parents pour qu’ils se réchauffent l’hiver.
Cette coutume revêt une grande signification : elle représente l’assiduité des femmes Gie Triêng, tout en symbolisant l’amour des couples. -CVN/VNA
Trois programmes cibles nationaux ont atteint voire dépassé leurs objectifs
Un rapport du Comité central de pilotage des programmes cibles nationaux pour la période 2021-2025 indique que la réduction de la pauvreté dans les zones peuplées de minorités ethniques a été en moyenne de 3,2% par an. Le revenu par habitant de ces minorités devrait atteindre 45,9 millions de dôngs (1.760 dollars) en 2025, en hausse de 3,3 fois par rapport à 2020.
