Le "bois de fiançailles" des Gie Triêng à Kon Tum

Dans les villages des Gie Triêng à Kon Tum (hauts plateaux du Centre), on remarque souvent des tas de bûches à l’abri devant les maisons. C’est en fait le "bois de fiançailles" des jeunes filles.
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Le "bois de fiançailles" des Gie Triêng dans la province de Kon Tum.

Kon Tum (VNA) - Dans les villages des Gie Triêng à Kon Tum (hauts plateaux du Centre), on remarque souvent des tas de bûches à l’abri devant les maisons. C’est en fait le "bois de fiançailles" des jeunes filles.

Selon la tradition, à l’âge de 15 ans, les filles Gie Triêng doivent aller chercher du bois dans la forêt pour pouvoir "enlever leur futur mari". C’est avec ce bois qu’elles trouveront leur homme. Avant qu’elles ne partent, leur mère leur explique le type de bois qu’elles devront couper. Plus les bûches sont nombreuses, belles et homogènes, plus l’amour du futur couple sera solide.

Les Gie Triêng jugent l’habileté d’une fille à la beauté de son "bois de fiançailles". Elle doit couper chaque bûche en cinq morceaux qui - et c’est essentiel - doivent rester liés les uns aux autres, comme les cinq pétales d’une fleur. Ces bûches d’amour feront partie de sa dot, l’un des cadeaux qu’elle offrira à ses futurs beaux-parents pour qu’ils se réchauffent l’hiver.

Cette coutume revêt une grande signification : elle représente l’assiduité des femmes Gie Triêng, tout en symbolisant l’amour des couples. -CVN/VNA

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