Bogotá (VNA) – L’Alliance du Pacifique regroupant quatre pays d’Amérique latine s’est donné le renforcement de la coopération avec l’ASEAN pour priorité, le 15 décembre à Bogotá, en Colombie.
Les vice-ministres des Affaires étrangères, et du Commerce extérieur du Chili, de la Colombie, du Mexique et du Pérou ont discuté lors de leur 38e réunion de haut niveau des mesures destinées à concrétiser les relations de coopération avec l’ASEAN.
Ils ont affirmé que renforcer les relations de coopération avec l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est est l’une des priorités de l’Alliance du Pacifique dans l’actuel contexte de la mondialisation où les opportunités riment avec les défis.
La réunion a évalué les progrès en matière de relations extérieures et de politiques vis-à-vis des PME, des obstacles techniques au commerce, et convenu d’accélérer les relations avec les pays observateurs et les mécanismes de coopération régionale, a indiqué la vice-ministre mexicaine des Affaires étrangères Socorro Flores.
L’Alliance a été lancée à Lima, le 28 avril 2011, par l’Accord du Pacifique ou la Déclaration de Lima, qui prévoit d’"encourager l’intégration régionale, et ainsi la croissance, le développement et la compétitivité" des économies de ces pays qui s’engagent à "avancer progressivement vers l’objectif d’atteindre la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes".
Elle compte pour près de 40% du PIB de l’Amérique latine, soit environ 2.100 milliards de dollars, et 55% du chiffre d’affaires à l’exportation de la région, avec plus de 445 milliards de dollars par an.
De son côté, l’ASEAN, fondée en 1967, est un marché dynamique de 625 millions de personnes au PIB d’environ 2.500 milliards de dollars, lequel pourrait atteindre 10.000 milliards de dollars en 2030. – VNA
L’Alliance du Pacifique, un vaste marché plein de potentiels
Le séminaire « L’Alliance du Pacifique : Oppportunités et défis » a eu lieu jeudi à Hanoi, sous les auspices des ambassades péruvienne, chilienne, colombienne et mexicaine, avec la coopération de l’Institut d'études sur l’Amérique (Académie des sciences sociales du Vietnam).