Le ministèreest en train d’élaborer un projet de renforcement de l’attraction et dela gestion de l’investissement direct étranger (IDE) dans l’agriculture,la sylviculture et la pêche pour la période 2015-2020 et sonorientation pour 2030, a fait savoir le ministre.
Levice-président de l’Association des entreprises d’investissementétranger, Nguyên Van Toàn, a fait remarquer que l’agriculture, lasylviculture et la pêche représentaientt quelque 0,5% desinvestissements directs étrangers durant ces trois dernières années,contre 15% voici 15 ans.
Selon les chiffres duministère du Plan et de l’Investissement, les fonds d’IDE nouveaux etsupplémentaires ont progressé à 21,6 milliards de dollars en 2013 contre14,7 milliards de dollars en 2011, dont respectivement 86,73 millionsde dollars et 130,7 millions de dollars versés dans l’agriculture.
À compter jusqu’en septembre dernier, l’agriculture comptait 514projets d’IDE en vigueur d’un fonds inscrit cumulé de 3,63 milliards dedollars, soit 3,01% du nombre total des projets d’IDE et 1,5% du montanttotal des capitaux enregistrés.
Le nœud de laquestion est, selon Nguyên Van Toàn, la lente rentabilité desinvestissements dans l’agriculture comparée à d’autres secteurs,d’autant plus qu’elle est vulnérable aux calamités naturelles et auxrisques de marché.
Classée 9 e parmi les 19secteurs économiques à participation étrangère, l’agriculture attireainsi chaque année 20 projets de 130 millions de dollars, un bilan trèsmodeste par rapport aux 17.072 projets d’IDE totalisant 241,6 milliardsde dollars que comptait le pays.
Dô Nhât Hoàng,directeur du Département de l’investissement étranger relevant duministère du Plan et de l’Investissement, a estimé que la faibleattractivité du secteur s’explique par l’absence d’une stratégied’attraction des IDE dans l’agriculture et les régions rurales et lemanque de clarté des règles et politiques en la matière.
Actuellement, une bonne trentaine de pays et territoires investissentdans l’agriculture vietnamienne. Si les investisseurs principauxviennent de Taiwan (Chine), de la Thaïlande et de l’Indonésie, laprésence des pays technologiquement avancés comme les États-Unis, leJapon, l’Union européenne laisse à désirer.
Autreconstat : les projets d’IDE se concentrent dans les filières à retourrapide sur investissement, notamment l’afforestation, le traitement dubois et des produits forestiers, l’élevage, les aliments pour animaux,les produits aquatiques et l’agroalimentaire.
Lestraitements fiscaux préférentiels et les infrastructures peuventconstituer des arguements d’investissement, mais il faudrait d’abordtenir compte de ce dont les investisseurs ont besoin, a indiqué levice-président de l’Association des entreprises d’investissementétranger, Nguyên Van Toàn.
Lorsqu’une entrepriseétrangère investit dans l’industrie de transformation, elle semble déjàdisposer suffisamment de fonds, de savoir-faire technologique et departs de marché. Mais elle veut s’assurer du bon fonctionnement de sonusine, donc de la disponibilité des intrants, a-t-il expliqué.
Mettant l’accent sur la création des zones de matières premièresconcentrées, il a cependant noté que l’entreprise ne peut en faireseule, compte tenu de ses intérêts et ceux des paysans, et qu’uneintervention de l’Etat sous forme de politiques et plans, et qu’uneparticipation des localités sont une nécessité. – VNA

Le secteur privé, moteur du partenariat Vietnam–États-Unis
Cinquante ans après la fin de la guerre (1975–2025) et trente ans après la normalisation de leurs relations (1995–2025), le Vietnam et les États-Unis ont parcouru un long chemin, passant d’anciens ennemis à amis, puis partenaires, et depuis 2023, à partenaires stratégiques globaux. Selon l’ambassadeur du Vietnam aux États-Unis, Nguyen Quoc Dung, le secteur privé a joué un rôle moteur dans cette évolution, à travers quatre contributions essentielles.