La Thaïlande commence à arrêter des leaders de l'opposition
Selon le ministre
thaïlandais du Travail et directeur du Centre pour l'Administration de
la paix et de l'ordre, Chalerm Yoobamrung, son centre demande
l'arrestation de 39 autres leaders du PDRC qui n'ont pas respecté l'état
d'urgence. En outre, un millier de volontaires et de policiers seront
mobilisés pour reprendre le siège du ministère de l'Intérieur investi
par les manifestants ces quatre derniers jours.
Le 5
février, la Cour pénale thaïlandaise a exhorté la police à arrêter les
19 leaders de la fronde antigouvernementale qui n'ont pas respecté
l'état d'urgence et ont continué à paralyser une partie de Bangkok, en
occupant plusieurs intersections clés de la capitale.
Le 6
février, plusieurs riziculteurs thaïlandais ont manifesté à Bangkok,
dernière expression de colère contre le gouvernement intérimaire de la
Première ministre Yingluck Shinawatra.
Le gouvernement de
Yingluck Shinawatra, dont l'électorat vient principalement des régions
pauvres du nord et du nord-est du pays, avait décidé fin 2011 d'acheter
le riz aux paysans à un prix largement plus élevé que les cours mondiaux
afin d'augmenter leurs revenus, respectant ainsi une promesse
électorale.
Quelque 200 paysans avec leurs tracteurs se
sont rassemblés devant le ministère du Commerce pour dénoncer les
retards de paiement dans le cadre du programme. -VNA