La salinisation menace le delta du Mékong

La région du delta du Mékong pourrait subir une grave intrusion de sel d’ici la fin du mois, selon l’Institut de l’hydraulique du Sud.
La salinisation menace le delta du Mékong ảnh 1La région du delta du Mékong pourrait subir une salinisation grave d'ici la fin du mois, selon l’Institut de l’hydraulique du Sud. Photo: VNA
 

Hanoi (VNA) - La région du delta du Mékong pourrait subir une grave intrusion de sel d’ici la fin du mois. L'eau salée pourrait pénétrer de 40 à 50 km à l'intérieur de la terre ferme, selon l’Institut de l’hydraulique du Sud.

Pour l’heure, le bassin du Mékong entre dans la saison sèche. Le débit d'eau dans la région est supérieur au niveau moyen depuis le mois de décembre 2018.

Dans le même temps, l'institut a indiqué que le volume d'eau s'écoulant depuis le lac Tonlé Sap - le plus grand lac du Cambodge, étroitement lié au fleuve Mékong - était inférieur à celui des années précédentes.

Selon les prévisions de l'institut, le volume d'eau acheminé dans le delta par le système d'irrigation de Kratie au Cambodge resterait à un niveau élevé, le débit moyen se situant entre 4.000 et 5.000 m3 par seconde ce mois-ci.

Le taux baissera probablement de 4.000 à 3.000 mètres cubes par seconde le mois prochain. Ce changement dépend du fonctionnement des centrales hydroélectriques en amont.

Selon le Centre national de prévision hydrométéorologique, la température dans la région sera supérieure de 0,5 à 1 degré Celsius à celle de l'année précédente et la pluviosité sera un peu près la même qu'en 2018.

Alors que la partie supérieure de la région du delta du Mékong bénéficie actuellement d'une abondance en eau, d'autres parties dudit delta risquent de subir des pénuries.

Les niveaux d'eau dans la partie centrale du delta restent favorables à la culture, mais les agriculteurs doivent prendre des précautions pour éviter une intrusion anormale d'eau salée qui pourrait endommager les cultures.

La région côtière du delta risque de souffrir d'un manque d'eau douce et l'intrusion du sel pourrait être pire qu'en 2017.

D'ici la fin du mois, l'eau de mer pourrait pénétrer dans une zone située entre 30 et 40 km de l'embouchure du fleuve Mékong, avec un taux de salinité supérieur à 4 g par litre.

En février, l'eau de mer s’infiltrerait jusqu'à 40 à 50 km dans l'embouchure du fleuve. La salinité peut augmenter soudainement plus haut que les prévisions.

En mars, en avril et en mai, la salinisation  dans les estuaires devrait diminuer et les zones situées à plus de 50 km à l'intérieur des terres bénéficieront d'une abondance d'eau douce.

L'intrusion saline se produira lors des marées, a indiqué l'institut. - VNA

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