La rupture d’un barrage au Laos a peu d’impact pour le delta du Mékong

L’effondrement du barrage hydroélectrique en construction dans la province d’Attapeu ferait monter le Mékong de 5 à 10 cm.
Hanoi (VNA) – L’effondrement du barrage hydroélectrique en construction dans la province d’Attapeu (Sud-Est), non loin de la frontière vietnamienne, ferait monter le Mékong de 5 à 10 cm, a fait savoir la Direction générale de prévention et de lutte contre les catastrophes naturelles.
La rupture d’un barrage au Laos a peu d’impact pour le delta du Mékong ảnh 1Le barrage s’effondre et engloutit six villages. Photo: Xinhua

Il est prévu qu’après 4 à 5 jours, les eaux devraient affluer à l’amont du delta du Mékong, vers des provinces comme An Giang et Dông Thap, a déclaré Nguyên Van Hai, chef adjoint du Département de réponse et de règlement des conséquences des catastrophes naturelles.

Cette prévision cadre avec celle de la Commission du Mékong à la suite de l’analyse des données des stations de surveillance sur le Mékong.

Actuellement, les pluies torrentielles se sont abattues sur la Thaïlande. Nous devront continuer d’actualiser et de prévoir la pluviosité, le débit en amont pour prendre des mesures susceptibles de faire face aux crues, a indiqué Nguyên Van Hai.

Des milliards de mètres cube d’eau ont été brutalement libérés après la rupture du barrage Xe Pian-Xe Namnoy, faisant de nombreux morts et disparus, et plus de 1.300 familles avec 6.600 personnes sans abri. Le Premier ministre laotien, Thongloun Sisoulith s’est rendu sur place.

Le barrage Xe Pian-Xe Namnoy, un projet de plus d’un milliard de dollars, est en cours de construction depuis 2013. D’une puissance de 410 mégawatts, le barrage devait commencer à fournir de l’électricité à partir de 2019. – VNA

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Le ministère de la Sécurité publique révèle que près de 40.000 milliards de dôngs (environ 1,6 milliard de dollars américains) ont été perdus depuis 2020 suite à des escroqueries en ligne. Photo d'illustration: vnba.org.vn

Les escroqueries en ligne ont coûté 1,6 milliard de dollars depuis 2020

L’une des méthodes les plus courantes consiste à se faire passer pour des policiers, des fonctionnaires et agents publics de la justice. Les victimes sont contactées par téléphone ou en visioconférence et menacées de poursuites judiciaires, puis incitées à transférer de l’argent pour «vérification» ou pour régler de prétendues affaires.