Hanoï, 17 mars (VNA) – Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a averti que les guerres commerciales, les droits de douane et les sanctions ne sont plus de simples outils économiques, mais sont devenus des armes dans la lutte pour la domination, érodant la confiance et sapant les fondements de la coopération internationale.
Dans un article intitulé « La voie du Sud vers la résilience économique », publié sur Project Syndicate, Anwar Ibrahim a souligné que les nations autrefois considérées comme des partenaires ou des concurrents sur le marché se considèrent désormais comme de simples acteurs d'une lutte de pouvoir mondiale.
Il a écrit qu'avec l'émergence d'un nouvel ordre mondial, les pays doivent également reconnaître les défis croissants auxquels sont confrontés les pays du Sud. De nombreux mécanismes qui ont autrefois alimenté leur développement s'affaiblissent, tandis que l'aide au développement est scrutée de près par certains des pays les plus puissants du monde.
Il a averti que l'interdépendance économique, autrefois pilier de la prospérité mondiale, est devenue une source de tension. Si cette tendance se poursuit, la connectivité elle-même pourrait devenir une source de vulnérabilité, même pour les pays qui ont longtemps prospéré grâce à la mondialisation.
En tant que nation dépendante du commerce, la Malaisie reconnaît que l'instabilité et le protectionnisme mondiaux rendent l'adaptabilité plus cruciale que jamais, a déclaré Anwar Ibrahim.
Il a toutefois réaffirmé l'engagement de la Malaisie en faveur d'une croissance durable, inclusive et équitable, ainsi que son ambition de renforcer sa position de pôle clé pour le commerce, l'investissement et l'innovation technologique.
Pour ces raisons, la Malaisie a pris la décision stratégique de demander l'adhésion aux BRICS, un bloc de grandes économies émergentes, a-t-il ajouté, soulignant que l'adhésion aux BRICS s'inscrit dans l'objectif de la Malaisie de combler le fossé de développement entre le Nord et le Sud. – VNA
L'ASEAN et la Chine encouragent les paiements transfrontaliers
Les échanges commerciaux entre l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) et la Chine ont connu une forte croissance ces dernières années, entraînant une demande croissante pour l'utilisation du renminbi (RMB) dans les paiements transfrontaliers, selon le site d'information sur le commerce international du ministère chinois du Commerce.
