La prévention et la lutte contre les violences familiales ne pourraient être menées à bien sans la participation des hommes, ont estimé les experts lors d’une table ronde organisée lundi à Hanoi.

Les hommes ont un rôle très important dans la promotion de l'égalité des sexes, l’endiguement des violences familiales, a indiqué la représentante en chef p.i. du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) au Vietnam, Mandeep K. O’Brien.

Selon un rapport d'études nationales sur les violences familiales à l'encontre des femmes publié en 2010 par le Département général des statistiques, une femme mariée sur trois (34%) a subi une violence physique ou sexuelle de la part de son mari.

Le Vietnam comme plusieurs autres pays fait face à l'inégalité des sexes, et aux violences faites aux femmes, a mis en garde le vice-président de la Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, Dô Manh Hung.

Pour régler ces problèmes, il faut unir les forces des organes étatiques, des organisations socio-politiques, des ONG et de toute la population, mais surtout améliorer la prise de conscience du rôle des hommes, a-t-il recommandé.

Des programmes, des projets et des activités ont été mis en œuvre afin d'aider les femmes à surmonter leur situation, leur peur de sorte qu'elles puissent se battre et refuser de se résigner aux violences.

Pour attirer la participer des hommes dans la prévention et la lutte contre la violence domestique, les antennes de l'Union des femmes vietnamiennes (UFV) et de l'Association des paysans de tous les échelons ont créé des modèles intéressants dont des clubs des hommes entreprenants, des clubs des maris amoureux de leurs femmes.

Certains modèles réalisés par des ONG ont été présentés lors de cet échange, notamment le projet de renforcement du rôle des organisations sociales pour faire face à la violence domestique et à certains problèmes sociaux, lequel a été réalisé conjointement par l'Association des paysans vietnamiens, l’UNFPA et l'UFV. – AVI