Lang Son (VNA) – La danse des masques est une tradition originale des Tày et Nùng de la province montagneuse de Lang Son (Nord), pratiquée par de nombreuses générations.

La danse des masques, un patrimoine de Lang Son hinh anh 1Danse des masques dans la province septentrionale de Lang Son. Photo: LS/CVN


La danse des masques est exécutée lors de grandes fêtes telles que celles de la descente au champ ou Lông Tông, du printemps, de la mi-Automne, du 15e jour du 1er mois lunaire, ou de la cérémonie d’inauguration d’une nouvelle habitation.

Les ethnies minoritaires Tày et Nùng aiment la danse pour ses configurations vigoureuses, témoignant de leur attachement aux arts martiaux. Elle est censée chasser les revenants, juguler les épidémies qui tuent les animaux, faciliter l’élevage et les affaires commerciales ainsi qu’assurer des récoltes abondantes. Ces montagnards croient que la danse des masques peut aussi chasser la malchance, tout en apportant prospérité et bonheur.

Une troupe de danse est composée de 8 à 16 membres, qui portent une grosse tête de lion décorée de rouge, de noir, de jaune et de vert.

Hoàng Choong, 72 ans, du hameau de Thâm Mè, commune de Hoàng Viêt, district de Van Lang, est le dernier artisan capable de produire des masques de lion et de chat.

Il existe différents types de danses comme la salutation, l’adoration, la prière pour la chance, la démonstration d’arts martiaux et les performances acrobatiques. Chaque type est accompagné d’une mélodie spécifique guidant la danse par son rythme.

Selon le Service provincial de la culture, des sports et du tourisme, Lang Son compte près de 90 troupes de danse des masques, pour un total d’environ 1.000 membres.

Depuis 1992, les autorités locales accordent une attention particulière à la préservation et à la promotion de cette forme d’art unique. Grâce à leurs efforts, elle a été reconnue en mai 2017 patrimoine culturel immatériel national.

Le Service provincipal de la culture, des sports et tourisme élabore un plan visant à promouvoir ce patrimoine et à le transmettre aux générations futures, fait savoir son directeur Nguyên Phuc Hà. – CVN/VNA