Pour contribuer à l'amélioration de la qualité de l'air, Hanoï a besoin des mesures de sanctions pour faire respecter les normes d'émission pour les moyens de transport, éliminer le brûlage à l'air libre des déchet.
C'est ce qu'a déclaré Carolyn Turk, directrice de la Banque mondiale au Vietnam lors du colloque sur la "Gestion de la qualité de l'air pour la ville de Hanoï - de l'engagement à l'action" qui a eu lieu le 23 février. A cette occasion elle a avancé cinq solutions pour la ville de Hanoï.
Primo, Hanoï doit appliquer efficacement l'interdiction du brûlage à l'air libre des déchets et des déchets agricoles, soutenir une meilleure gestion des déchets agricoles (par exemple la paille de riz) et prendre des mesures pour réduire la poussière des rues.
Secundo, la ville doit appliquer des normes de contrôle des émissions pour véhicules motorisés ; promouvoir les transports en commun, développer les véhicules électriques ; créer des zones de contrôle des émissions dans la ville.
Tertio, Hanoï doit élaborer une stratégie de gestion durable des déchets pour assurer l'élimination brûlage à l'air libre des déchets et augmenter le taux de collecte, de tri et de recyclage ; récupérer en partie le méthane émis par les décharges, etc.
Quarto, l'administration municipale doit trouver des solutions pour résoudre la source des émissions d'ammonium provenant des activités agricoles et de l'utilisation d'engrais inorganiques.
Quinto, Hanoï doit augmenter les normes d'émission pour les centrales électriques et les industries, augmenter le pourcentage d'énergie renouvelable, conformément à l'engagement du Premier ministre lors de la COP26 d'atteindre des émissions nettes "zéro" d'ici 2050 ; soutenir la réduction de l'utilisation du charbon dans les villages de métier.
En outre, pour améliorer efficacement la qualité de l'air, les autorités de Hanoï doivent faire attention sur la collaboration avec d'autres provinces dans la région, a suggéré Carolyn Turk.
La Banque mondiale est prête à renforcer ses engagements pour aider la ville de Hanoï à résoudre ses problèmes environnementaux, a-t-elle ajouté.
Toujours lors du colloque, Nguyen Trong Dong, vice-président du Comité populaire de Hanoï, a déclaré que la capitale est confrontée à des impacts négatifs dus à la pollution de l'environnement, au changement climatique, affectant gravement la qualité de vie et le développement durable.
Pendant ce temps, la planification du développement de la ville manque encore de synchronisation et d'intégration de solutions environnementales. En plus, l'inconscience d'une partie de la population constituent un grand défis pour Hanoï.
Selon les statistiques, la ville compte 17 zones industrielles, environ 806 villages de métier, plus de 7 millions de motos et plus de 600.000 voitures.
En outre, la situation de combustion de sous-produits et de déchets agricoles est fréquente dans cette localité, qui est considérée comme une source d'émissions de gaz à effet de serre entraînant une pollution de l'environnement, en particulier celle de l'air.
Bien que Hanoï ait mis en œuvre de manière synchrone de nombreuses solutions pour limiter les sources de polluants atmosphériques, mais avec les changements climatiques imprévisibles et la vitesse de l'urbanisation, Hanoï nécessite d'une collaboration avec des organisations sociales et des partenaires pour promouvoir des actions conjointes sur l'amélioration de la qualité de l'air et la protection de la santé publique. -VietnamPlus