Il s'agit des premiers resultats d'uneenquête, menée depuis le début de l’année par l’Organisationinternationale du travail (OIT) sur le passage de l’école au monde dutravail (school-to-work transition survey).
L’enquête amontré que la moitié des jeunes après avoir sorti de l’école a trouvé untravail stable, et l’autre occupe un emploi provisoire. Ils perdent sixans en moyenne pour trouver un emploi stable ou satisfaisant. Laplupart doivent travailler à des postes dont les conditions médiocres.Par ailleurs, sur 10 jeunes âgés de 15 à 20 ans, 3 possèdent desqualifications plus élevées que celles exigées par leur poste et ont unsalaire inférieur à celui auquel ils pourraient prétendre.
Ledirecteur de l’OIT au Vietnam, Gyorgy Sziraczki, estime que les jeunesVietnamiens doivent être bénéficiés d’une aide à l’emploi pour tenter deconjurer le chômage. L’orientation professionnelle, les conseils surl’emploi, les informations sur le marché du travail ainsi que lesservices en matière d’emploi sont nécessaires. «Le Vietnam possède desressources humaines abondantes, il faut qu’il en profite», a déclaré M.Sziraczki.
Le Vietnam est l'un des 28 pays à participer à cette enquête. Une deuxième enquête sera réalisée l’année prochaine.
Lesenquêtes sur le passage de l’école au monde du travail sont un produitphare du projet Work4Youth (travail pour la jeunesse) de l’OIT, enpartenariat avec la Fondation MasterCard. D’un coût de 14,6 millions dedollars, ce projet d'une durée de cinq années a pour objet de fournirdavantage d’informations de qualité sur le marché du travail, desoutenir l’élaboration de politiques et de programmes d'assistance pourla jeunesse. – VNA

DK1 - des “forteresses d’acier” sur le plateau continental
Au large des côtes vietnamiennes, là où l'horizon se confond avec l'immensité océanique, se dressent depuis 36 ans les plateformes DK1, véritables «forteresses d'acier» ancrées sur le plateau continental sud du Vietnam. Ces structures imposantes, construites en 1989, abritent les soldats du Bataillon DK1 de la deuxième zone maritime, gardiens silencieux de la souveraineté nationale.