Horticulture: la main verte se cultive à Cho Lach
Après
une longue période difficile, la floriculture locale a repris du «poil
de la bête» et, désormais, cette filière dégage près de 100 milliards
de dôngs/an, et fait vivre des dizaines de milliers de travailleurs
locaux. C’est aussi un haut lieu du tourisme. À l’approche du Têt,
l’atmosphère dans le village de Cho Lach est des plus animée.
Selon
de nombreux anciens floriculteurs de Cho Lach, les pionniers de cet
artisanat sont Phan Van Minh et Truong Vinh Ky (alias Pétrus Ky), de la
commune de Vinh Thành qui, à la fin du XIXe-début du XXe siècle, ont
apporté de leurs tournées dans les pays d’Asie du Sud-Est de nouvelles
variétés de plantes. Beaucoup de gens sont alors passés de la
riziculture à la floriculture.
La floriculture s’adapte à
l’évolution des beoins du marché. S’il y a plus de 30 ans, les communes
de Vinh Thành, Cai Mon, Vinh Hoà... étaient connues pour leurs fleurs,
elles le sont maintenant pour leurs bonsaïs, abricotiers et autres
kumquats, mais aussi pour leurs sculptures végétales en forme
d'animaux.
Chaque année à l’approche du Têt traditionnel,
le district de Cho Lach approvisionne le delta du Mékong, Hô Chi
Minh-Ville et les provinces du Sud-Est en œillets d’Inde,
bougainvillés, marguerites, chrysanthèmes, dahlias...
Selon
le Département de l'agriculture et du développement rural de Cho Lach,
près de 3.000 familles sont engagées dans la floriculture, sur plus de
60 ha. Les bénéfices atteignent 700 à 1000 million de dôngs/ha. Les
débouchés principaux sont Hô Chi Minh-Ville, d'autres villes et
provinces du pays et certains pays d’Asie du Sud. - AVI