La mégapole du Sud a été le théâtre, le 2 juillet, d’un colloque qui a mis en lumière les ajustements que doivent opérer les entreprises vietnamiennes face aux accords de libre-échange commercial Vietnam-Asie-Europe.

Identifier les défis et les difficultés, mais aussi prendre des mesures pour mieux exploiter les marchés russes, biélorusses, kazakhstanais, arméniens et kirghizes. Tel était l’objectif du colloque «Préparation nécessaire des entreprises face aux accords de libre échange Vietnam-Asie-Europe», qui s’est déroulé le 2 juillet, à Hô Chi Minh-Ville. Cet événement était organisé par le Service de l’Industrie et du Commerce de la ville, en coopération avec l’Institut d’étude des stratégies, relevant du Centre municipal de l’Organisation mondiale du Commerce, et l’Association des entreprises de Hô Chi Minh-Ville.

Nguyên Khanh Ngoc, représentante de la Mission du marché européen, relevant du ministère de l’Industrie et du Commerce du Vietnam, a fait le point sur les politiques d’exemptions fiscales inscrites dans les Accords sur les obstacles techniques au commerce (TBT en abréviation anglaise) et l’Entretien de service de portfolio (Select Portfolio Servicing). Mais aussi sur les règlements de protection de la propriété intellectuelle auxquelles devront procéder les entreprises vietnamiennes une fois qu’elles souhaiteront participer aux accords de libre-échange avec l’Union économique eurasiatique (FTA EAEU).

Selon Mme Ngoc, les entreprises vietnamiennes devraient utiliser trois outils de défense commerciale importants : la lutte contre le dumping, la subvention et l’autodéfense. Si les entreprises vietnamiennes ne s’y conforment pas, elles subiront les inspections anti-dumping imposées par les pays exportateurs et leurs produits seront surtaxés.