Lors de ces cinq premiers mois, Hai Phong (Nord) a reçu plus de 290millions de dollars d’investissement direct étranger (IDE), soit 22% dehausse en un an. L’IDE contribue activement à l’essor de cette villeportuaire dynamique.
Hai Phong est considérée comme l’undes axes de communication importants du pays qui, en outre, bénéficie deconditions favorables pour le développement d’une économie maritime, enparticulier dans le secteur portuaire. Son futur est celui d’une villeportuaire verte, d’un des grands pôles de l’économie maritime duVietnam, mais aussi d’un des centres d’éducation, de santé et detechnologies du Nord.
Selon le Service municipal du planet de l’investissement, fin mai, Hai Phong a reçu 291 millions dedollars d’IDE correspondant à près de 20% des objectifs annuels en lamatière. La ville a délivré une licence à 16 projets totalisant plus de140 millions de dollars de capitaux enregistrés, et 10 licencesd’augmentation de l’investissement initial pour 147 millions. Au seulmois de mai, ce sont trois projets qui ont été autorisés pour près de3,5 millions de dollars, et deux augmentations pour 8,3 millions. À cejour, Hai Phong recense 387 projets d’IDE cumulant plus de 9 milliardsde dollars.
Un modèle efficace
La ville deHai Phong possède actuellement sept zones industrielles (ZI), dixcomplexes industriels, et une cité urbaine et industrielle. Parmiceux-ci, il faut citer la ZI de Dinh Vu, un modèle de coopérationexemplaire entre le Comité populaire de Hai Phong et les partenairesétrangers.
Spécialisée dans la commer-cialisationd’infrastructures de zones industrielles, la Compagnie par actions de lazone industrielle de Dinh Vu a quatre actionnaires principaux, donttrois étrangers (belge Rent-A-Port et International Port Engineering& Management, et Hongkongais InfraAsia), le dernier étant le comitépopulaire. «Ce premier semestre, Dinh Vu a reçu 125 millions de dollarsd’investissements. Actuellement, les plus de 50 projets sont en activitéreprésentent 3 milliards de dollars de capitaux enregistrés etemploient plus de 4.500 personnes», expose Frank Wouters, directeurgénéral de cette compagnie. Et d’ajouter que cette ZI est le premierchoix des étrangers pour l’implantation d’usines et de centres dedistribution, comme Bridgestone par exemple, l’un des géants mondiauxdes pneumatiques.
«La ZI de Dinh Vu est un modèle decoopération étroite entre les autorités vietnamiennes et ses partenairesétrangers, ce qui est un réel succès au vu de nombreuses opportunitéséconomiques qui en résultent pour le Vietnam, soutenant ainsi sonéconomie à mieux s’intégrer au monde», partage Frank Wouters. Selon lesautorités municipales, cette zone industrielle est d’autant plusimportante qu’elle est devenue une destination idéale pour lesinvestisseurs internationaux dans les secteurs industriels ayant besoinde ressources naturelles et de personnel qualifié, ou de marchéspotentiels comme ceux du delta du fleuve Rouge du Vietnam, mais aussides pays voisins du Vietnam comme la Chine, le Laos et le Cambodge.
«Nousavons confiance dans l’environnement d’investissement du Vietnam commedans les bonnes relations entre ce dernier et le Japon. C’est pourquoinous avons décidé de nous implanter à Hai Phong, en fait, dans la ZI deDinh Vu», déclare Yuzuru Tsuchiya, directeur général de la compagnie RKEngineering Co.,Ltd du groupe japonais RK Synergy Group, spécialisé dansla mécanique, laquelle a reçu sa licence d’investissement en avril2011. Cet homme d’affaires apprécie les capacités du personnelvietnamien sur le plan technique, ainsi que leur assiduité. «En termesde technique, les Vietnamiens ne sont pas inférieurs aux Japonais. Ilssont même excellents», ajoute-t-il.
Les investisseurs étrangers ont confiance
Commed’autres investisseurs étrangers à Hai Phong, la compagnie RKEngineering Co.,Ltd bénéficie de nombreuses politiques privilégiées,notamment en termes d’infrastructures, afin de faciliter leur activité.Elle construit deux unités de production représentant un investissementde 9 millions de dollars. Ses salariés sont rémunérés de 200 à 1.200dollars par personne, plusieurs d’entre eux ayant même été envoyés auJapon en formation. -VNA