Phnom Penh (VNA) - Le vice-ministre vietnamien du Plan et de l’Investissement Vu Dai Thang a souligné l’importance d’une coopération étroite entre les pays de la sous-région du Mékong élargie (GMS) pour le progrès économique, ainsi que le rôle joué par des institutions telles que la Banque asiatique de développement (BAD).
S’exprimant à la 23e Conférence ministérielle de la GMS, terminée lundi 18 novembre à Phnom Penh, le responsable vietnamien a également souligné l’assistance de la BAD aux pays de la région sur des questions telles que la formation des ressources humaines, les techniques, ainsi que l’échange de connaissances, pour la réalisation des objectifs socio-économiques.
Il a proposé, d’autre part, que la BAD et d’autres partenaires continuent d’intensifier la collaboration et mobilisent les ressources nécessaires au bon déploiement du Cadre régional d’investissement avec 255 projets d’une valeur de 92 milliards de dollars, afin de contribuer au développement d’une région prospère.
Au cours de l’événement, les officiels ont examiné les documents-cadres stratégiques à long terme de la région pour approbation lors du 7e Sommet de la GMS et ont également évalué les résultats obtenus après la dernière édition, en particulier dans les transports, l’énergie, l’agriculture, le tourisme, le commerce, l’environnement et la santé.
D’autre part, les représentants de la GMS et de la BAD ont examiné les défis du programme régional dans le contexte actuel, marqué par des évolutions imprévisibles dans la région et le monde, en particulier ceux liés à la concurrence commerciale, aux changemenents climatiques et à la sécurité énergétique.
La ratification de la Stratégie de coopération régionale en matière de santé pour la période 2019-2023 figure parmi les réalisations de cette manifestation.
Le programme de coopération économique de la GMS a été mis en place en 1992 par le Cambodge, la Chine, le Laos, le Myanmar, la Thaïlande et le Vietnam.
Après près de trois décennies, il a réalisé nombre de projets, dont la construction et la réhabilitation de 11.000 kilomètres de routes, de 500 kilomètres de voies ferrées et de 3.000 kilomètres de lignes électriques, ainsi que le soutien technique à la conservation de la biodiversité et de l’environnement dans les pays membres. – VNA