Les experts vietnamiens et japonais ont partagé lors d'un séminairejeudi à Hanoi des expériences de gestion et de traitement de lapollution chimique dans l'environnement.
Préserver etaméliorer l'environnement sont considérés par le Parti et l'Etatvietnamiens comme l'un des points importants de l'oeuvred'industrialisation et de modernisation du pays, a souligné Nguyen TheDong, chef adjoint du Département général de l'Environnement duministère des Ressources naturelles et de l'Environnement.
Le Bureau politique du Comité central du Parti (9e mandat) a faitfigurer dans sa résolution 41 la limitation des conséquences de lapollution, d'abord sur les sites gravement pollués, la reconstitutiondes écosystèmes dégradés et l'amélioration progressive de la qualité del'environnement.
Le partage d'expériences en la matièreet le développement d'une coopération dans le traitement de lapollution chimique avec d'autres pays, et plus spécialement avec leJapon, sont donc particulièrement appréciés par le ministère desRessources naturelles et de l'Environnement.
Le Japon aobtenu d'importantes réalisations en 20 années de lutte contre lapollution et la dégradation de l'environnement, a déclaré Aki Nakauchi,du bureau d'évaluation des subtances chimiques du Département de lasanté environnementale du ministère japonais de l'Environnement.
Les leçons que le pays en a tirées ont été nombreuses avec, entreautres, la promulgation de normes strictes en matière de déchets, descontrôles et une supervision étroites de la pollution et, plusimportant encore, des politiques de sensibilisation de la population etsur le rôle de la société humaine envers l'environnement, a-t-ilindiqué.
Le Japon a réussi à mobiliser organisations,entreprises publiques et entreprises privées afin de limiter lesconséquences de la pollution et d'améliorer l'environnement. -AVI