Leprojet qui bénéficie d’un budget total de 56 milliards de dôngs, prévoitd’enseigner les politiques en matière juridique à 100% des élèvesscolarisés, de favoriser les formations de perfectionnement à 70% desenseignants en droit pour les jeunes.
En 2015, 80%des jeunes connaîtront leurs droits et devoirs, 80% des jeunesdélinquants seront réinsérés socialement, 70% des jeunes Viêt kiêuconnaîtront le droit vietnamien et le taux de jeunes délinquants seraramené à 10%.
D’après une enquête sociologique, 38,8%des mineurs coupables d'un acte violent sont issus de familles decommerçants, 17% sont des vagabonds ou sans domicile fixe, et 40 %vivent dans une famille monoparentale.
La plupartdes interrogés ont déclaré ne recevoir aucune attention de leurs parentsou de leur famille. L’enquête fait cependant ressortir que c’est lemanque de services publics, tels que centre de conseils en savoir-vivreou centre de savoir-faire en éducation pour les parents, ainsi que deprogrammes de protection sociale, qui est à l’origine de cettesituation.
Les renseignements, la prévention et larééducation des enfants mineurs auteurs de violences demeurent encoretrès limités. Au lieu de mener une prévention, les organisationsconcernées se contentent principalement de sanctionner dans le cadred’une simple lutte contre la délinquance.
De même,les responsabilités individuelle et sociale ne sont pas clairementperçues par les intéressés. L’ensemble de la réglementation concernantla jeune délinquance présente des limites, outre qu’elle ne prévoit pasde mécanismes de suivi et de coordination efficients entre lesdifférents intervenants en ce domaine.
S elon leprojet, l’enseignement et la sensibilisation des jeunes aux lois sont dela responsabilité de l’ensemble du système politique et desorganisations sociopolitiques comme de tous les citoyens. Il faut doncmobiliser toutes les ressources de la société afin que la mise en œuvrede ce programme soit pleinement effective. – AVI