La réunion ministérielle des pays de lasub-région du Mékong ayant signé le Mémorandum sur la coopération dansla lutte contre la drogue de 1993 (MOU 1993) a débuté mardi à Vientianeau Laos.
Outre le pays hôte, cet événement a vu la participation des délégationsvenues du Cambodge, de Thaïlande, du Myanmar, de Chine, du Vietnam etde l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Ladélégation vietnamienne était conduite par le général Pham Quy Ngo,vice-ministre de la Sécurité publique.
A cette occasion,le vice-ministre Pham Quy Ngo a souligné les efforts et ladétermination du gouvernement et des organes vietnamiens dans la luttecontre la drogue.
"Le gouvernement du Vietnam a fait dela lutte contre la drogue un programme national et pris de nombreusesmesures actives pour stopper ce fléau", a-t-il affirmé.
Pham Quy Ngo a insisté sur la nécessité de réduire parallèlementl'offre et la demande de drogue, tout en confirmant l'importance de lacoopération régionale dans ce combat, notamment entre les payslimitrophes.
"Le Vietnam s'engage à faire tout sonpossible pour atteindre les objectifs du programme de coordinationd'action dans la lutte contre la drogue 2011 (MOU 2011)", a-t-ildéclaré.
Prenant la parole à l'ouverture, le Premierministre laotien, Thoongsing Thammavong, a espéré que la réunionpermette d'avancer des mesures efficaces et durables pour régler lesproblèmes relatifs aux drogues.
Les participants se sontaccordés pour revoir la portée des activités de coopération dans lecadre du MOU. Ils ont adopté le plan d'action de la sous-région,déterminé les objectifs prioritaires et des mesures pour régler defaçon radicale la production, le trafic et l'abus de drogue dans lesdeux ans à venir. -AVI
Les pêcheurs engagés pour lever le « carton jaune » de la pêche INN
Ces dernières années, dans la ville de Huê, les pêcheurs sont devenus de véritables « gardiens de la mer », en respectant strictement les règles contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Grâce à une coordination étroite avec les gardes-frontières et les autorités locales, chaque navire est suivi et ses données sont vérifiées, contribuant ainsi à la transparence du secteur et aux efforts visant à lever l’avertissement de l’Union européenne (UE).