Durant les années du Renouveau, les forces hostiles ont cherché à exploiter le complot dit d'"évolution pacifique" afin de saper la Révolution vietnamienne. Elles font valoir la "démocratie", les "droits de l'homme", les affaires ethniques et religieuses dans l'intention de faire tomber le Parti communiste du Vietnam (PCV) et de changer le régime politique du pays. Avec leurs positions contraires ou hostiles, elles entendent détruire la pensée comme l'idéal du Parti Communiste du Vietnam.

L'Agence vietnamienne d'Information (VNA) présente ci-dessous le résumé d'un article du professeur-docteur Le Huu Nghia, vice-président du Conseil central de théorie, consacré à la distinction entre les points de vue condamnables ou hostiles, et les idées différentes sur les préconisations du Parti.

Selon le professeur-docteur Le Huu Nghia, il est nécessaire de distinguer points de vue condamnables ou hostiles et opinions différentes car, comme en toute chose, des cadres et membres du Parti ont des idées différentes concernant les positions et les préconisations du Parti. Une telle situation est tout à fait normale et inévitable dans une société compte tenu des différences de niveau d'information, de statut social, de niveau d'éducation, d'intérêts, de connaissances ou encore d'expériences entre les gens. Et il ne faut pas systématiquement traiter ces opinions comme des positions hostiles.

Avec le Renouveau, le Parti communiste du Vietnam encourage la réforme et la créativitié, avec de nouvelles idées et initiatives. Le Parti et l'Etat demandent aux théoriciens et aux chercheurs scientifiques d'avancer de nouvelles mesures. En général, les nouvelles idées et initiatives vont au-delà des limites de perceptions et de points de vue habituels et qui nécessitent du temps pour être acceptées.

Le Renouveau est une oeuvre novatrice, difficile et complexe, qui est aussi un processus durant lequel on ne peut éviter des erreurs, l'important étant de savoir les reconnaître puis d'y remédier. Il nous faut systématiquement et simultanément rechercher, acquérir et partager les expériences afin d'en tirer les enseignements.

La distinction entre points de vue condamnables et hostiles, et les opinions différentes sur les positions et préconisations du Parti est la suivante :

Les forces hostiles et les opportunistes politiques se prévalent de points de vue et de positions fausses et hostiles pour accabler le Parti, nier son rôle dirigeant, fustiger le régime socialiste et nier la voie du socialisme.

Les positions hostiles et fausses dénient intégralement les points essentiels de la voie politique et des positions fondamentales du Parti, ainsi que son rôle de direction, dans le but de renverser le régime socialiste et de changer le régime politique au Vietnam.

Les individus ayant de telles positions sont prêts à inventer, à diffamer et à faire des déductions non fondées et non-objectives faisant l'amalgame entre l'ensemble des membres du Parti et ceux qui sont corrompus et se sont écartés de la ligne politique originelle. Ils ont nié et nient l'histoire, ainsi que toutes les contributions du Parti pour lui imputer toute faute.

En revanche, les opinions des cadres et des membres du Parti, même différentes à une période donnée, à certaines positions et préconisations du Parti, ont pour but de donner des suggestions afin que le Parti et l'Etat puissent mieux exercer leur direction et leur administration du pays. Face aux phénomènes négatifs, aux carences de direction et d'administration, les cadres et membres du Parti sont sévères, mais dans le seul but de progresser .

Pour certains cadres et membres du Parti, a fortiori pour certains de nos citoyens, cette situation résulte de connaissances limitées, de mode de pensée simple et non dialectique, ou tout simplement d'erreurs, mais non d'une fausseté condamnable ou d'une hostilité.

S'agissant des points de vue et positions fausses et hostiles, dans comme hors du pays, nous devons lutter et critiquer énergiquement et avec persévérance, sans confusion ni compromis. Les forces hostiles ne renoncent à aucune méthode pour intenter à notre oeuvre révolutionnaire, au Parti, et à notre régime, et leurs desseins ne changeront jamais.

Par contre, pour les cadres et membres du Parti dont les opinions sont différentes, et, dans la mesure où celles-ci peuvent créer des contraditions au sein du peuple, nous devons lutter contre, au sens de les critiquer, après avoir distingué clairement le vrai de l'erreur, par le dialogue, les échanges, les discussions au sein de colloques afin de les convaincre dans un esprit de camaraderie, de recherche du consensus et d'approfondissement de la solidarité et du consensus.

Si nous devons ainsi critiquer ces opinions erronnées, ce n'est en aucun cas critiquer les hommes, les offenser, ni les blâmer, notamment nos concitoyens. A travers la critique, nous devons nous réévaluer, réexaminer les options et les politiques du Parti et de l'Etat pour déterminer les imperfections à corriger, les politiques à compléter et à améliorer, les contenus à réajuster afin de répondre aux aspirations du peuple, et ceux à étudier de manière plus approfondie afin qu'ils servent de base aux fondements théoriques et pratiques, ce qui nous permettra de perfectionner les options et politiques du Parti comme de l'Etat. La critique des phénomènes négatifs s'est muée en l'auto-critique, qu'il convient d'appeler "critique positive". -VNA