Cet événement avait pour objectif de réfléchir aux moyens de promouvoir les investissements dans l’industrie auxiliaire de trois secteurs : micro-électronique, mécanique de précision et automatisation, nouvelles énergies et nouveaux matériaux. Les participants ont analysé la situation de développement de l’industrie auxiliaire, les politiques préférentiels accordées par l’État et la ville, ainsi que les orientations dans ce domaine.
Actuellement, l’industrie auxiliaire reste peu développée au Vietnam, ce qui constitue un handicap certain dans les efforts pour parvenir à un pays industrialisé en 2020. L’industrie auxiliaire joue un rôle capital dans le développement rapide et durable des industries textile, de la chaussure. Il faut développer les produits auxiliaires et les matières premières pour améliorer la compétitivité des produits vietnamiens en abaissant les coûts de production. Pour l’électronique-informatique, il est nécessaire de former de jeunes techniciens et ingénieurs, d’attirer les investissements étrangers...
Afin d’atteindre les objectifs de restructuration de l’économie nationale, de changer le modèle de croissance durant la période 2011-2015, d’élever la part de l’industrie à 42% et celle des services à 57% dans l’économie locale, d’augmenter le taux d’exportation des produits de haute technologie à 30% du PIB, la ville considère le développement de l’industrie auxiliaire comme un facteur clé, a déclaré Lê Manh Ha, vice-président du Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville.
Pour favoriser le développement de l’industrie auxiliaire des hautes technologies, le Vietnam a proposé plusieurs solutions : politiques foncières prioritaires en faveur des investissements dans ce secteur, renforcement de la recherche fondamentale et appliquée, investissement dans la formation et encouragement des entreprises à appliquer les hautes technologies.
Lê Bich Loan, chef adjoint du Comité de gestion de la zone des hautes technologies de Hô Chi Minh-Ville, a déclaré que les entreprises de ce secteur peuvent emprunter 70% du fonds de projets d’un capital inférieur à 100 milliards de dôngs, à un taux d’intérêt de 10% pendant 15 ans. - VNA