Les délégués de nombreuses provinces du Nord et des Hauts plateaux du Centre ont échangé leurs informations et expériences sur l’amélioration de la qualité des services de santé généralistes, lors d’un séminaire tenu les 25 et 26 avril à Hô Chi Minh-Ville.

Cet événement qui s’inscrit dans le cadre du projet «Amélioration de la capacité du secteur de la santé», financé par l'Union européenne et le gouvernement luxembourgeois, réunit plus de 200 délégués venus de Bac Ninh, Bac Giang, Hà Nam, Yên Bai, Thanh Hoa, Lào Cai, Lai Châu et de Diên Biên - qui toutes participent à ce projet -, ainsi que d’autres provinces.

«C'est le premier projet qui veille à la standardisation des processus médicaux pour les services professionnels dans les dispensaires médico-sanitaires locaux. Il s'agit d’un bon début dans l’optique de s’assurer et de garantir la qualité des services de santé que l’on doit proposer aux patients qui acceptent les soins de ces dispensaires. Il est important de contribuer à la réduction de la surcharge des grands hôpitaux provinciaux», a indiqué Nguyên Trong Khoa, directeur adjoint du Département de la gestion de consultation sanitaire (ministère de la Santé).

Hoàng Long Quân, responsable du Service de la santé de Kon Tum (Hauts plateaux du Centre), a remarqué pour sa part qu’il s’agissait d'un modèle d'assurance-santé plus équitable qui garantit la qualité des services de santé et des droits des bénéficiaires de l’assurance-santé, tout particulièrement les pauvres.

Toutefois, selon lui, pour que ce projet convienne aux conditions de chaque province, il est nécessaire d'identifier plus précisément le contenu, les programmes de formation et les enseignants qui les dispensent. Par exemple, chaque province est en proie à des maladies et épidémies spécifiques. En parallèle, le ministère de la Santé doit élaborer et standardiser un processus de soin précis pour ces dernières. De tels critères permettront une meilleure évaluation de l’amélioration de la qualité des dispensaires locaux. Le processus de standardisation permettra également à ces derniers de calculer raisonnablement les coûts d’assurance-santé.

Afin de multiplier avec succès ce modèle, les autres participants ont également demandé au ministère d'investir davantage dans les infrastructures et autres équipements médicaux dans les dispensaires médico-sanitaires, toujours dans un souci de qualité des services. En outre, il est nécessaire de mettre à niveau les médecins et les infirmières. Actuellement, le niveau professionnel des médecins est très hétérogène. C’est pourquoi, il est difficile de respecter parfaitement les normes de ce projet. - VNA