Récemmentintroduite à Hanoi et Hô Chi Minh-Ville, la culture des arbres àl’envers s’est largement répandue dans les cafés et les appartements.Elle s’adapte à tout type de plante : fleur, arbre fruitier, arbred’ornement, branche d’arbre. Le client peut choisir entre planter desgraines ou des boutures.
En règle générale, il y a deuxtypes d’arbres : ceux utilisés pour la décoration intérieure (dans lachambre ou le séjour) et ceux utilisés à l’extérieur. Le prix d’un arbrevarie entre 200.000 et plusieurs millions de dôngs. Les légumes et lesarbres fruitiers dont la tomate, le piment ou le chou coûtent sont moinsonéreux car faciles à cultiver et entretenir.
Afind’obtenir des résultats satisfaisants, l’arboriste en herbe doitutiliser un pot capable de conserver l’eau et l’humidité pendant cinq àdix jours. Le récipient doit avoir deux anneaux métalliques afin de lesuspendre sur un fil en inox. De plus, il faut y placer une pièce defilet rond pour que la terre reste dans le pot, loi de l’apesanteuroblige. Ce type de pot est vendu en moyenne 120.000-140.000 dôngs.
Mme Hiên, représentante d’une société de distribution d’arbres àl’envers à Hanoi, affirme que son entreprise vend environ 80% de sesproduits dans les provinces du Nord. «La demande est telle que noussommes en rupture de stock !», déclare-t-elle.
D’ordinaire, les clients achètent un pot pour l’offrir comme cadeau. Parcontre, pour un usage de décoration intérieure ou dans le jardin, ilest nécessaire de se procurer au minimum trois, voire dix de ces potspour les grandes surfaces. Le prix du pot dépend de la variété et de lalongévité du végétal qu’il contient. Plus les espèces sont rares, pluselles coûtent chères. Logique. -VNA