L'Association américaine des leaders del'industrie de vente au détail a levé la voix contre l'insertion dupangasius vietnamien ainsi que d'autres poissons blancs asiatiques dansla liste des "catfish" qui sont placés sous l'inspection du Départementaméricain à l'Agriculture (DOA).
Selon la correspondante de l'Agence vietnamienne d'Information (AVI) àWashington (Etats-Unis), cette Association a, dans une propositionenvoyée jeudi au DOA, exprimé sa "profonde inquiétude" devant le projetde loi d'inspection et de classification des "catfish".
Cette réglementation réduira les importations de ce produit, augmenterason prix d'achat pour les détaillants et donc celui de vente auxconsommateurs, ce qui portera atteinte aux intérêts des consommateursaméricains, selon cette Association.
Elle a égalementdemandé d'expliquer la raison pour laquelle le pouvoir de contrôle des"catfish" est transféré au DOA au lieu de demeurer au Département degestion des produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA), alors quele DOA ne se charge que de l'inspection des viandes et volailles.
En 2008, sur une initiative de l'Association américaine des éleveurs de"catfish" (CFA), le Congrès américain a promulgué une loi en matièred'agriculture selon laquelle le pouvoir de contrôle sur ces poissonsest transféré du FDA au DOA.
Le DOA a récemment rendupublic le projet de loi d'inspection et de classification des "catfish"afin de prendre de nouvelles mesures de contrôle sur les "catfish" etleurs produits dérivés transformés ou importés aux Etats-Unis.
A ce jour, il a recueilli plus de 250 avis de consommateurs américainssur ce projet de loi, et continue de procéder ainsi jusqu'au 1erjuillet.
Le DOA envisage pour l'instant deux définitionsdes "catfish", les poissons des trois familles que sont les Pangasiidae(dont le pangasius vietnamien), Clariidae et Ictaluridae, ou seulementla famille Ictaluridae. -AVI
Accélération du projet de connexion routière dans les provinces montagneuses du Nord
Le projet de connexion routière des provinces montagneuses du Nord, approuvé par le Premier ministre, comprend deux axes d’une longueur totale d’environ 200 km. Les travaux s’attachent actuellement à lever les obstacles liés à la libération des terrains (compensation foncière) afin d’assurer l’objectif de mise en service prévue d’ici au 30 juin 2026.
Ce projet est destiné à ouvrir de nouvelles perspectives de développement économique, touristique et commercial pour l'ensemble de la région Nord-Ouest.