Selon le Service des ressources naturelles et de l'environnement de Hô Chi Minh-Ville, 10 usines de recyclage des ordures sont en construction dans la mégapole du Sud.
Parmi les usines de recyclage des ordures, certaines seront mises en service dès cette année. La première, qui dépend de la Compagnie nationale de traitement des ordures solides, produira des fertilisants à base de compost, d'une capacité de 500 tonnes par jour. La seconde, de la compagnie Viêt Star, fonctionnera selon le même principe et produira, pour la première phase, quelque 600 tonnes par jour...
Actuellement, Hô Chi Minh-Ville rejette quotidiennement 6.400 tonnes d'ordures qui pourraient être recyclées à 80-90%. Mais jusqu'à maintenant, la totalité des ordures de la ville, soit 6.200 tonnes par jour, sont entassées dans les 2 décharges principales de la ville que sont Da Phuoc (district de Binh Chanh) et Phuoc Hiêp (district de Cu Chi).
Depuis 2005, le projet de triage des ordures sur place pour le recyclage est réalisé à titre expérimental dans le 6e arrondissement. Il a été étendu aux autres arrondissements de la ville. Ce projet permet à la ville d'économiser un milliard de dôngs par jour. Mais depuis quelques temps, il a perdu de son efficacité en raison du manque de moyens dans le ramassage et le transport des ordures.
Il y a une dizaine d'années, la ville a mis en oeuvre de nombreuses politiques prioritaires concernant le foncier et les taxes afin d'attirer les compagnies, tant au sein qu'en dehors du pays, à investir dans les projets de construction des ouvrages de traitement et de recyclage des ordures...
Pourtant, la Compagnie nationale de traitement des ordures solides, malgré un investissement de 90 millions de dollars, ne traite que 3.000 tonnes d'ordures par jour. Et l'usine de triage des ordures et de production d'engrais d'une capacité de 500 tonnes par jour n'est pas encore en service. Selon Nguyên Van Phuoc, directeur adjoint du Service municipal des ressources naturelles et de l'environnement, la construction des usines de traitement des ordures coûte cher.
De plus, le pays fait face à la crise économique. Si l'on ajoute à cela les formalités administratives complexes, on comprend pourquoi la construction des usines de traitement des ordures est au ralenti. Face à cette situation, les organismes compétents de la mégapole du Sud créent des conditions favorables aux investisseurs, qui doivent en échange tenir leurs engagements à propos du délai de construction des usines de recyclage des ordures.
Selon les prévisions, la compagnie Viêt Star devrait produire ce premier trimestre 600 tonnes d'engrais de compost par jour. L'usine de production d'engrais à base de déchets de la compagnie Tâm Sinh Nghia, d'une capacité de 1.000 tonnes par jour, sera mise en fonctionnement vers la fin de l'année. Une fois mises en service, les 2 usines de Tâm Sinh Nghia et Viet Star permettront de recycler 3.200 tonnes de déchets. - AVI
Parmi les usines de recyclage des ordures, certaines seront mises en service dès cette année. La première, qui dépend de la Compagnie nationale de traitement des ordures solides, produira des fertilisants à base de compost, d'une capacité de 500 tonnes par jour. La seconde, de la compagnie Viêt Star, fonctionnera selon le même principe et produira, pour la première phase, quelque 600 tonnes par jour...
Actuellement, Hô Chi Minh-Ville rejette quotidiennement 6.400 tonnes d'ordures qui pourraient être recyclées à 80-90%. Mais jusqu'à maintenant, la totalité des ordures de la ville, soit 6.200 tonnes par jour, sont entassées dans les 2 décharges principales de la ville que sont Da Phuoc (district de Binh Chanh) et Phuoc Hiêp (district de Cu Chi).
Depuis 2005, le projet de triage des ordures sur place pour le recyclage est réalisé à titre expérimental dans le 6e arrondissement. Il a été étendu aux autres arrondissements de la ville. Ce projet permet à la ville d'économiser un milliard de dôngs par jour. Mais depuis quelques temps, il a perdu de son efficacité en raison du manque de moyens dans le ramassage et le transport des ordures.
Il y a une dizaine d'années, la ville a mis en oeuvre de nombreuses politiques prioritaires concernant le foncier et les taxes afin d'attirer les compagnies, tant au sein qu'en dehors du pays, à investir dans les projets de construction des ouvrages de traitement et de recyclage des ordures...
Pourtant, la Compagnie nationale de traitement des ordures solides, malgré un investissement de 90 millions de dollars, ne traite que 3.000 tonnes d'ordures par jour. Et l'usine de triage des ordures et de production d'engrais d'une capacité de 500 tonnes par jour n'est pas encore en service. Selon Nguyên Van Phuoc, directeur adjoint du Service municipal des ressources naturelles et de l'environnement, la construction des usines de traitement des ordures coûte cher.
De plus, le pays fait face à la crise économique. Si l'on ajoute à cela les formalités administratives complexes, on comprend pourquoi la construction des usines de traitement des ordures est au ralenti. Face à cette situation, les organismes compétents de la mégapole du Sud créent des conditions favorables aux investisseurs, qui doivent en échange tenir leurs engagements à propos du délai de construction des usines de recyclage des ordures.
Selon les prévisions, la compagnie Viêt Star devrait produire ce premier trimestre 600 tonnes d'engrais de compost par jour. L'usine de production d'engrais à base de déchets de la compagnie Tâm Sinh Nghia, d'une capacité de 1.000 tonnes par jour, sera mise en fonctionnement vers la fin de l'année. Une fois mises en service, les 2 usines de Tâm Sinh Nghia et Viet Star permettront de recycler 3.200 tonnes de déchets. - AVI