Coronavirus: le Vietnam applique deux methodes de depistage hinh anh 1Test de dépistage PCR à l’Hôpital d’oncologie de Nghe An. Photo : VNA

 

Hanoï (VNA) – Le Comité national de direction de la prévention et de la lutte contre le COVID-19 s’est réuni lundi matin, sous la présidence de son chef, le vice-Premier ministre Vu Duc Dam.

Bien que le Vietnam n’ait détecté aucun nouveau cas de transmission du coronavirus dans la communauté depuis 11 jours consécutifs, les membres du Comité national ont toujours souligné la nécessité de poursuivre le dépistage. Ils ont appelé les localités à étudier les expériences de Ho Chi Minh-Ville qui a élaboré des critères pour évaluer la sécurité et la résilience pour chaque secteur socio-économique.

Concernant les tests de dépistage, il existe actuellement deux méthodes  : PCR et sérologie.

Le test PCR repère le génome du virus. Il prend la forme d'un écouvillon, une sorte de long coton-tige, que l'on doit enfoncer dans le nez du patient pour récolter son ADN. Le prélèvement est ensuite plongé dans un réactif qui indique une éventuelle présence du virus. Mais cette méthode présente des inconvénients, dont attente des résultats pendant plusieurs heures.

Avec test sérologique, en examinant le sang, on peut détecter si une personne est atteinte par la maladie. Quand l'organisme est infecté, il "va réagir avec une réponse immunitaire". Cette réponse de l'organisme à l'attaque qu'il subit se matérialise par la présence "d'anticorps", et ce sont ces derniers que l'on recherche.

Lors de la réunion, le vice-ministre permanent de la Santé, Nguyen Thanh Long, a indiqué que le Vietnam comptait actuellement 112 laboratoires capables d’effectuer des tests Realtime-PCR, avec une capacité quotidienne maximale de 27.000 échantillons.

Parmi ces laboratoires, 48 ont reçu l’autorisation du ministère de la Santé et leur capacité maximale s’élève à environ 14.300 échantillons/jour, a-t-il ajouté, rappelant que récemment, le kit de test de dépistage développé par l’Académie de médecine militaire et la société par actions des technologies Viet A, avait reçu une reconnaissance de l’OMS et du Royaume-Uni.

L’Institut national d’hygiène et d’épidémiologie, lui aussi, a collaboré avec une université japonaise pour créer un kit de test très prometteur en matière de fiabilité, de sécurité, d’utilisation facile et de coût de production. Le ministère de la Santé procède actuellement à des formalités pour le reconnaître et le mettre en production massive.

Selon ses représentants, dès la reconnaissance et la production massive de ce kit, le Vietnam pourrait maîtriser les deux méthodes de test.

Les membres du Comité national de prévention et de la lutte contre le COVID-19 ont déclaré estimer les efforts des scientifiques. Ils ont convenu de demander au gouvernement d’utiliser le nouveau kit pour les tests rapides, avant d’appeler les entreprises et les universités à développer des respirateurs appropriés aux conditions au Vietnam. -VNA