Selon N.K.T,pilote d’un airbus A321 de Vietnam Airlines, "quand le COVID-19 a explosé,les lignes internationales ont toute été fermées et les lignes domestiquesdrastiquement diminuées. Le secteur aérien du Vietnam est dans une situationsans précédent, surtout lorsque la pandémie est réapparue dans la ville de DàNang (Centre)".
Beaucoup d’avionssont cloués au sol, aussi les employés doivent-ils accepter une baisseimportante de leurs revenus. "Si on ne travaille pas, on n’est pasrémunérés", partage N.K.T. Avant d’ajouter qu’avant le COVID-19, lesalaire mensuel d’un pilote était de 300 millions de dôngs (11.500 dollars),contre 60-70 millions de dôngs (2.300 à 2.600 dollars américains) ces temps-ci.
De même, lesalaire des stewards et hôtesses de l’air est passé de 40 à 10-15 millions dedôngs. À cause de la crise sanitaire, la compagnie aérienne nationale VietnamAirlines a dû baisser de 50% les salaires de ses pilotes, stewards et hôtessesde l’air. Elle a arrêté de signer ou de renouveler des contrats avec lepersonnel navigant étranger.
Vietjet a dûégalement baisser les salaires de ses employés. Les membres de la direction ontaccepté une diminution de 50% de leur salaire. Les salariés dont larémunération est inférieure à 10 millions de dôngs sont épargnés. Mais lacompagnie n’a rompu aucun contrat.
À Bamboo Airways,le personnel navigant est payé en fonction des heures à bord, outre le salairede base.
Même en cettepériode de pandémie, Vietnam Airlines doit maintenir 30 à 40 heures de vol pourchaque pilote. "C’est important, car si un pilote ne travaille pas pendant6 mois, il devra suivre une remise à niveau. Cela prend du temps et del’argent", informe Lê Hông Hà, directeur général adjoint de VietnamAirlines.-CVN/VNA