New York (VNA) - Le 16 juin, la Tunisie en collaboration avec l'Irlande, la Grande-Bretagne, l'Estonie, le Kenya, le Niger, la Norvège, la France, Saint-Vincent-et-les Grenadines et le Vietnam a organisé une réunion virtuelle en "formule Arria" du Conseil de sécurité des Nations Unies pour discuter des impacts de la pandémie de COVID-19 sur les efforts de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent.
Des représentants de 45 pays membres du Conseil de sécurité et des Nations Unies ont assisté à la réunion. Les pays ont affirmé leur engagement à maintenir la solidarité contre le terrorisme et l'extrémisme violent. Ils ont demandé de garantir les droits fondamentaux de l'homme dans la lutte contre le terrorisme et de faciliter l'accès humanitaire, de renforcer la capacité nationale et le rôle des organisations régionales, et de soutenir le rôle de Bureau des Nations Unies contre le terrorisme (UNOCT) et de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme (CTED) des Nations Unies.
Selon l'ambassadeur Pham Hai Anh, chef adjoint de la Mission permanente du Vietnam auprès de l'ONU, le facteur le plus important dans la lutte contre le terrorisme aujourd'hui est la solidarité et le renforcement de la coopération internationale. Il faut aider les pays et les régions à renforcer leurs capacités pour détecter, prévenir et combattre le terrorisme international, à se remettre durablement après la pandémie de COVID-19 et à avoir un accès équitable aux vaccins, a-t-il déclaré.
L'ambassadeur a souligné la nécessité de s'attaquer aux causes profondes du terrorisme par le développement économique, la réconciliation nationale et la construction d'une société juste, tolérante et capable d'auto-résistance contre le terrorisme et l'extrémisme violent, tout en veillant à ce que les mesures antiterroristes soient conformes aux principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies et du droit international. -VNA