Le 11 novembre à Hanoi, le ministère de la Santé, l’Ecole de santé publique de Hanoi et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) ont organisé la deuxième conférence nationale sur la santé reproductive et sexuelle.

Elle a réuni des représentants du ministère de la Santé, des scientifiques, des professionnels, des décideurs politiques, des universités, des hôpitaux, des instituts de recherche et organismes des autorités centrales et locales, des organes de l'ONU au Vietnam, ainsi que des ONG.

Les données des enquêtes démographiques ont montré que le Vietnam a fait d'impressionnants progrès dans la poursuite des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). La couverture en termes de soins de santé reproductive et sexuelle s'est élargie, et la qualité des services s'est nettement améliorée.

Cependant, il y a des différences de mortalité entre les régions et entre les différents groupes sociaux, en particulier dans les groupes des ethnies minoritaires, ainsi que des différences et des inégalités en matière d'accès aux services de santé reproductive et sexuelle entre les régions du pays. Un tiers des jeunes connaissent encore des difficultés à obtenir des informations ou à accéder à des services en ce domaine.

Les participants ont également tenu des réunions pour étudier la planification de la santé reproductive et sexuelle de la période 2010-2014, analyser la situation actuelle et les difficultés existant au Vietnam, et définir la stratégie en matière de démographie et de santé reproductive pour la période 2015-2020. Ils ont en outre a également entendu des exposés d'experts internationaux sur la situation dans la région Asie-Pacifique.

Dans son discours d'ouverture, M. Arthur Erken, représentant de l'UNFPA au Vietnam, a souligné que le Vietnam est un pays agricole de plus de 90 millions de personnes et de 54 groupes ethniques. Pour répondre à tous les besoins en matière de santé reproductive et sexuelle, des politiques appropriées sont nécessaires et, pour ce, il faut mener des études afin de mieux comprendre l'influence de tous les facteurs en jeu, culturels, sociaux et économiques pour les femmes comme pour les hommes, dans l'accès aux services de santé reproductive et sexuelle.

Les résultats de la conférence seront utilisés pour orienter de futures études en vue d'instituer au Vietnam un accès universel à la santé reproductive et sexuelle d'ici à 2015. -CPV/VNA