Le ministre allemande de la Défense aaffirmé que l'Asie comme l'Europe devaient faire face aux défis duterrorisme et des différends territoriaux. "Pour une coopération réussieet unie, il faut se baser sur quatre piliers : confiance, transparence,structure de la sécurité et intérêts communs".
Soutenant ce point de vue, le ministre néo-zélandais de la Défense,Gerry Brownlee, a déclaré que le gouvernement néo-zélandais accordaitune importance capitale à la stabilité, à la paix et à la prospérité dela région. Son pays souhaite participer plus fortement à la structure dela sécurité de la région.
A propos du problème de laMer Orientale, il a précisé que la Nouvelle-Zélande, de concert avec lespays concernés, cherchait des mesures de régler les différends. Il aégalement insisté sur la transparence et le respect du droitinternational dans le règlement de cette question.
Présent à ce débat, le chef d'état-major général adjoint de l'Arméepopulaire de libération de Chine, Sun Jianguo, a précisé que le respectdes règlements de la Charte de l'ONU était le seul moyen pour développerla paix. "La coopération pour la réussite commune doit être le butultime de la paix, de la stabilité de la sécurité", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter que la Chine faisait toujours preuve de retenue ets'orientait vers le soutien et le renforcement de la paix et de lasécurité. Pour lui, la situation en Mer Orientale demeure très stable.
Quant au ministre singapourien de la Défense, Ng EngHen, il a souligné que l'Asie s'affirmait de plus en plus comme larégion observant le développement le plus rapide du monde tant sur leplan commercial, financier que de défense. Cependant, cette région setrouve devant des défis non négligeables comme le terrorisme extrémiste,la traite humaine transfrontalière, la cybersécurité, etc. Par voie deconséquence, les pays doivent avoir un haut consensus, éviter lesconflits et trouver les solutions communes sur la base du maintien de lapaix, de la stabilité et de la sécurité dans la région.
Concernant le problème de la Mer Orientale, il a une fois de plusappelé les parties à faire preuve de retenue, à ne pas multiplier lesactes à même d'engendrer des tensions en mer et dans les airs.
Le Directeur général de l'Institut international pour les étudesstratégiques (IISS) John Chipman a observé que lors du Dialogue deShangri-La 2015, les participants - notamment les ministres - ontexprimé leurs opinions de manière directe, discuté du problème de la MerOrientale, souligné l'urgence de l'achèvement du Code de conduite enMer Orientale (COC) pour sa signature entre l'Association des nations del'Asie du Sud-Est (ASEAN) et la Chine.
Le 14e Dialoguede Shangri-La, qui a eu lieu du 29 au 31 mai avec la participation deprès de 500 délégués venus de 38 pays et organisations internationalesdont des hauts officiels de la défense, a montré une nouvelle fois sonimportance. Après 14 ans, cette rencontre annuelle sur la sécuritérégionale est devenue un forum indispensable pour que les paysdialoguent de manière ouverte, partagent leurs expériences et trouventdes mesures afin de maintenir la paix, la stabilité, la sécurité, letout au service de la prospérité du monde. -VNA