Le 14e Dialogue de Shangri-La s'est clôturé le 31 mai à Singapour avec le message "Dialoguer pour édifier la confiance et la transparence" lors de son dernier débat intitulé "Les défis de sécurité mondiale et l'Asie-Pacifique".
Le ministre allemande de la Défense a affirmé que l'Asie comme l'Europe devaient faire face aux défis du terrorisme et des différends territoriaux. "Pour une coopération réussie et unie, il faut se baser sur quatre piliers : confiance, transparence, structure de la sécurité et intérêts communs".
Soutenant ce point de vue, le ministre néo-zélandais de la Défense, Gerry Brownlee, a déclaré que le gouvernement néo-zélandais accordait une importance capitale à la stabilité, à la paix et à la prospérité de la région. Son pays souhaite participer plus fortement à la structure de la sécurité de la région.
A propos du problème de la Mer Orientale, il a précisé que la Nouvelle-Zélande, de concert avec les pays concernés, cherchait des mesures de régler les différends. Il a également insisté sur la transparence et le respect du droit international dans le règlement de cette question.
Présent à ce débat, le chef d'état-major général adjoint de l'Armée populaire de libération de Chine, Sun Jianguo, a précisé que le respect des règlements de la Charte de l'ONU était le seul moyen pour développer la paix. "La coopération pour la réussite commune doit être le but ultime de la paix, de la stabilité de la sécurité", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter que la Chine faisait toujours preuve de retenue et s'orientait vers le soutien et le renforcement de la paix et de la sécurité. Pour lui, la situation en Mer Orientale demeure très stable.
Quant au ministre singapourien de la Défense, Ng Eng Hen, il a souligné que l'Asie s'affirmait de plus en plus comme la région observant le développement le plus rapide du monde tant sur le plan commercial, financier que de défense. Cependant, cette région se trouve devant des défis non négligeables comme le terrorisme extrémiste, la traite humaine transfrontalière, la cybersécurité, etc. Par voie de conséquence, les pays doivent avoir un haut consensus, éviter les conflits et trouver les solutions communes sur la base du maintien de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la région.
Concernant le problème de la Mer Orientale, il a une fois de plus appelé les parties à faire preuve de retenue, à ne pas multiplier les actes à même d'engendrer des tensions en mer et dans les airs.
Le Directeur général de l'Institut international pour les études stratégiques (IISS) John Chipman a observé que lors du Dialogue de Shangri-La 2015, les participants - notamment les ministres - ont exprimé leurs opinions de manière directe, discuté du problème de la Mer Orientale, souligné l'urgence de l'achèvement du Code de conduite en Mer Orientale (COC) pour sa signature entre l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) et la Chine.
Le 14e Dialogue de Shangri-La, qui a eu lieu du 29 au 31 mai avec la participation de près de 500 délégués venus de 38 pays et organisations internationales dont des hauts officiels de la défense, a montré une nouvelle fois son importance. Après 14 ans, cette rencontre annuelle sur la sécurité régionale est devenue un forum indispensable pour que les pays dialoguent de manière ouverte, partagent leurs expériences et trouvent des mesures afin de maintenir la paix, la stabilité, la sécurité, le tout au service de la prospérité du monde. -VNA
Le ministre allemande de la Défense a affirmé que l'Asie comme l'Europe devaient faire face aux défis du terrorisme et des différends territoriaux. "Pour une coopération réussie et unie, il faut se baser sur quatre piliers : confiance, transparence, structure de la sécurité et intérêts communs".
Soutenant ce point de vue, le ministre néo-zélandais de la Défense, Gerry Brownlee, a déclaré que le gouvernement néo-zélandais accordait une importance capitale à la stabilité, à la paix et à la prospérité de la région. Son pays souhaite participer plus fortement à la structure de la sécurité de la région.
A propos du problème de la Mer Orientale, il a précisé que la Nouvelle-Zélande, de concert avec les pays concernés, cherchait des mesures de régler les différends. Il a également insisté sur la transparence et le respect du droit international dans le règlement de cette question.
Présent à ce débat, le chef d'état-major général adjoint de l'Armée populaire de libération de Chine, Sun Jianguo, a précisé que le respect des règlements de la Charte de l'ONU était le seul moyen pour développer la paix. "La coopération pour la réussite commune doit être le but ultime de la paix, de la stabilité de la sécurité", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter que la Chine faisait toujours preuve de retenue et s'orientait vers le soutien et le renforcement de la paix et de la sécurité. Pour lui, la situation en Mer Orientale demeure très stable.
Quant au ministre singapourien de la Défense, Ng Eng Hen, il a souligné que l'Asie s'affirmait de plus en plus comme la région observant le développement le plus rapide du monde tant sur le plan commercial, financier que de défense. Cependant, cette région se trouve devant des défis non négligeables comme le terrorisme extrémiste, la traite humaine transfrontalière, la cybersécurité, etc. Par voie de conséquence, les pays doivent avoir un haut consensus, éviter les conflits et trouver les solutions communes sur la base du maintien de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la région.
Concernant le problème de la Mer Orientale, il a une fois de plus appelé les parties à faire preuve de retenue, à ne pas multiplier les actes à même d'engendrer des tensions en mer et dans les airs.
Le Directeur général de l'Institut international pour les études stratégiques (IISS) John Chipman a observé que lors du Dialogue de Shangri-La 2015, les participants - notamment les ministres - ont exprimé leurs opinions de manière directe, discuté du problème de la Mer Orientale, souligné l'urgence de l'achèvement du Code de conduite en Mer Orientale (COC) pour sa signature entre l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) et la Chine.
Le 14e Dialogue de Shangri-La, qui a eu lieu du 29 au 31 mai avec la participation de près de 500 délégués venus de 38 pays et organisations internationales dont des hauts officiels de la défense, a montré une nouvelle fois son importance. Après 14 ans, cette rencontre annuelle sur la sécurité régionale est devenue un forum indispensable pour que les pays dialoguent de manière ouverte, partagent leurs expériences et trouvent des mesures afin de maintenir la paix, la stabilité, la sécurité, le tout au service de la prospérité du monde. -VNA