Pour lui rendrehommage, la province de Khanh Hoà a donné son nom à plusieurs routes, àun collège, à un parc et à un laboratoire à Suôi Dâu (à 18 km auSud-Ouest de Nha Trang), où il repose. En 1990, l'ensemble du tombeau deYersin à Suôi Dâu, la pagode Linh Son et la bibliothèque de Yersin ontété classés site historique et culturel d'envergure national. Une statuedu bactériologiste a été installée dans le parc Yersin de Nha Trang.
En 2013, le ministère vietnamien de la Justice a demandé à l'Etat dedécerner à titre posthume à Alexandre Yersin le titre de ''Citoyenvietnamien d'honneur''.
La localité a notamment créél'Association des amis de Yersin spécialisée dans les activités debienfaisance. D'un effectif de près d'un millier de personnes, cetteassociation a mené durant seize ans de nombreuses activitéssignificatives : collectes de fonds en faveur de personnes démunies,organisation de consultations médicales gratuites et octroi demédicaments dans des régions reculées...
AlexandreYersin est un scientifique franco-suisse né à Morges le 22 septembre1863 et mort à Nha Trang le 1er mars 1943. Dans cette ville de laprovince de Khanh Hoà, il a mené plus de 50 travaux de recherche liés àla médecine, à la pédologie, à la climatologie, à l'hydrologie... On luidoit notamment la découverte en 1894 du bacille de la peste. En 1895,il crée l'Institut Pasteur de Nha Trang pour fabriquer le sérumantipesteux (mis au point la même année à Paris). Il participe égalementà la création de l'Ecole de médecine de Hanoï en 1902, première écolede médecine au Vietnam comme en Indochine. Par ailleurs, AlexandreYersin est un précurseur dans la culture de l'hévéa au Vietnam. Ilessaya aussi d'acclimater dans le pays l'arbre à quinquina.
C'est l'un des seuls étrangers à avoir une rue à son nom à Hô Chi Minh-Ville, à Hanoi, à Nha Trang et à Da Lat. -VNA
Affaire de Lê Trung Khoa: mise en examen et détention provisoire d’un homme pour propagande anti-étatique
Le 6 décembre, le ministère de la Sécurité publique a indiqué que l’Agence d’enquête en matière de sécurité (relevant du ministère) avait émis une décision de mise en examen, un mandat d’arrêt aux fins de détention provisoire et un mandat de perquisition à l’encontre de Pham Quang Thien pour « fabrication, détention, diffusion ou propagande d’informations, de documents visant à s’opposer à l’État de la République socialiste du Vietnam », conformément à l’article 117 du Code pénal.